Séance de torture

Elle cligna des paupières, la vue brouillée avant d'observer les lieux. N'y parvenant pas avec la vue, elle inspira, identifiant aussitôt l'odeur de sang humain dans la pièce, la moisissure des murs, le métal des instruments posée sur les tables non loin d'elle. Puis se concentra sur ses oreilles. Aucun bruit ne lui parvenait hormis une respiration calme d'un homme et en arrière fond quelques cris peut-être. Les yeux clos elle pencha la tête en arrière, elle sentit le mur derrière elle, les bracelets de fer qui entouraient ses poignets, du fer mêlé d'argent qui lui brûlait déjà la peau. Elle ouvrit finalement les yeux, sa vue revenant peu à peu, elle se remémora les derniers évènements. Comment elle avait quitté les catacombes, Akuma et Aïzadral. Elle avait à peine couru quelques minutes lorsque le coup de feu avait retenti. Elle se souvenait maintenant. C'était un Mercenaire. Vampire. Elle ne l'avait pas entendu venir celui-là. Le coup avait failli la tuer. Ils avaient sans doute du lui faire boire du sang. Car la balle avait été proche de son cœur. En argent. Elle n'aurait pas du être encore en vie.

Sa vue se stabilisa enfin et elle porta son regard sur la porte qui lui faisait face. En métal. Froide. La pièce aux murs humides. Un cachot. Son regard se posa sur les tables envahies par le matériel. Non. Une salle de torture. Et vue la quantité d'argent présente dans la pièce, les chaînes adaptée à sa race, elle se trouvait dans les cachots de la fondation. Une autre aurait sans doute juré assez grossièrement à ce constat mais elle serra juste les dents en laissant sa tête se poser sur le mur derrière elle. Elle poussa un soupir. La douleur ne lui faisait pas vraiment peur. Mais la torture, le plaisir macabre que prenait celui qui torturait, tout cela n'était qu'une perte de temps. Ses mains saisirent les chaînes, se brûlant les paumes et elle tira pour briser l'attache qui les maintenaient au mur. En vain comme elle s'en doutait. L'argent l'empêchait de faire usage de sa force. Akuma allait se foutre d'elle. Elle soupira, ferma les yeux et attendit simplement la suite.

Il la regarda se débattre avant de renoncer. Cela ne servait à rien de toute manière et elle le savait. Il inspira doucement sentant l'odeur du sang. Il aimait le sang. Il en aimait l'odeur, la couleur, la texture. C'était la vie. Si simple de faire un trou et de regarder ce doux liquide couler. A peine cette pensée traversant son esprit, que Satoru prit un couteau et le lança dans le ventre de Kana.
Il regarda doucement le sang s'écouler.

-Bonjour, tu as bien dormi? Susurra-t-il passant sa langue sur ses lèvres.

Elle entendit parfaitement le poignard fendre l'air et il atterrit dans son ventre avec un élan à couper le souffle. Mais elle ne respirait pas. Elle eut à peine un sursaut et son regard se posa sur le poignard. Il n'était même pas en argent. Une égratignure. Le sang coula de la plaie et la voix de l'homme s'éleva dans la salle vide. Elle releva un visage impassible et son regard sans émotion se posa sur l'homme. Elle passa une langue sur ses lèvres et eut un sourire moqueur.

- A la perfection, nargua-t-elle. Tu as pris ton pied à me regarder ?

Elle n'était pas en position de la jouer provocante mais c'était Kana. Elle s'en fichait. Vivre ou mourir, cela lui était égal. La souffrance ne lui faisait pas peur. La douleur, elle était habituée. Alors elle faisait la seule chose pour laquelle elle était douée. Elle provoquait chez les gens des émotions qui n'existaient pas chez elle. Colère, déception, amertume. Tout ce qui lui était possible d'amener là.

- A la perfection, nargua-t-elle. Tu as pris ton pied à me regarder ?

Un magnifique sourire passa sur le visage du fondateur. Oh si seulement elle savait. Il approcha doucement d'ellese pencha légèrement pour être a côté de son visage.

-Tu n'imagines même pas a quel point...

Il avait murmuré cela à l'oreille de Kana, caressa de son souffle sa peau. Il prit soudainement le couteau et le tourna.

-L'odeur de ton sang est très agréable.

Il apporta sa main pleine de sang à son visage, et en lecha juste quelques gouttes pour le plaisir, avant de lui lancer un regard de fou.


-Et tu as très bon gout...

Satoru l'écoutait énoncerles tortures qu'elle voudrait lui faire, pourtant cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Il avait fait pire, et contait lui faire bien pire.

-Je ne me prends pas pour un etre comme toi! Je ne suis pas un sauvage... Et sache que tout ce que tu viens de me dire me met encore plus en forme pour continuer... Vous, les vampires et les égos surdimensionnés...

Il se recula doucement zet regarda sa table remplit d'objets de tortures, semblant hésiter.

-Dis-moi, as-tu des points sensibles ou tu aimerais que j'appuye pour notre première rencontres?

Pas de point sensible. C'est ce qu'on allait vérifier. Satoru se décida sur un marteau dans une main et de l'autre prit quelque chose que Kana ne vit pas. Il s'avança vers elle.

-Alors dis-moi que peux-tu m'apprendre sur Akuma? ou meme Sakki ?

Il prit avec une douceur infini un des poignets de Kana et sortit un grop clou recouvert légèrement d'argent qu'il planta dans le poignet avant de l'enfoncer dans le mur a l'aide du marteau.

-Voilà comment tu bougeras moins....

- Et avec ça, tu veux pas l'alpha en plus ?

Elle le provoquait...Bien bien bien, très bien meme! Il déposa son marteau et prit un tournevis simple. Il n'éait pas recouvert en argent mais Kana ayant déjà une dose dd'argent dans le sang il ne voulait pas aller trop vite. Meme si les vampires cicatrisaient vite ils ressentaient tout de meme la douleur.
Il traperça son abdomen 3 fois avant de se reculer.

-Si tu as des informations dessus je t'écoute...

Le tournevis frappa. Trois fois. Dans son abdomen. Elle souffla pour se soulager. Et il recula. Il paraissait content de lui cet imbécile. Il attendait qu'elle lui livre des informations. Après trois coups de tournevis. Elle sourit. Narquoise. Jusqu'aux prunelles. Les plaies se refermaient doucement. Plus lentement. A cause de l'argent dans ses veines. L'argent qui descendait dans son bras, empruntant le chemin de ses veines, brûlant tout sur son passage. Pourtant la douleur lui paraissait lointaine. Comme si c'était une autre qui souffrait. Qu'elle se contentait d'observer d'en haut. Elle plongea son regard dans celui de l'homme qui lui faisait face.

- Tu es vraiment sérieux ? Un marteau et un tournevis ? C'est tout ce que tu as trouvé de mieux ?

Elle passa sa langue sur les lèvres, provocante. Ses prunelles vides ne le lâchaient pas. Suivaient le moindre de ses mouvements. Sa poitrine tressauta une ou deux fois, et sa gorge émit un rire moqueur. Elle se fichait de lui. Complètement et totalement. Elle l'avait pris pour un cinglé. Il était juste un gosse. Un gamin qui était tombé sur une boîte à outils. Un enfant dérangé qui jouait à sa façon. Elle renversa sa tête en arrière alors que ce qui était l'un de ses rares rires s'éteignait dans sa gorge. Un murmure s'échappa entre ses lèvres que l'humain n'était pas capable de comprendre.

- Si je ressentais quelque chose, je suppose qu'en ce moment, je serais déçue ...

Elle était persuadé qu'il jouait. Oh oui, il jouait et il ne faisait que commencer. C'était un échauffement. Il aurait été déçu si avec si peu elle se serait mise a parler. Il avisa un seau d'eau à cote et le jeta sur la gardienne. Il prit un pistolet électrique et l'électrocuta.
Il attentit quelques secondes avant d'arreter le courrant.

Il savait qu'il allait pouvoir s'amuser longtemps. Les vampires étaient résistants et ils étaient vraiment amusant et fascinant à la fois. Il fallait toujours veillé a ce que l'argent ne soit pas trop fortement dosés mais assez pour intensifié les tortures. Un mélange parfait pour un résultat parfait.

Il rechargea une cartouche et tira de nouveau.

La douche forcée la fit se redresser. Les chaînes tintèrent, le clou s'enfonça plus encore dans son poignet et le sang coula sur sa peau trop pâle. Le grésillement du pistolet électrique la prévint du choc et elle sursauta à peine. Elle serra les dents pour ne pas gémir. Ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Un moment inutile qui plus est. Comme si elle pouvait lui dire quelque chose. Comme si elle détenait une information utile. Quoi que ... Après réflexion, le nouveau lieu d'habitation des Vampires devait être une information plus qu'utile pour un chasseur de Vampire. Le pistolet se rechargea et il tira à nouveau. L'électricité parcourait son corps. Elle n'aurait même pas du la sentir mais l'argent dans ses veines la rendait trop sensible. Elle grogna en se redressant, fixant l'homme d'un regard terrifiant. Lorsque le coup cessa enfin, elle eut un sourire narquois.

- Dis moi, petit homme, quel est donc ton nom ? Que je saches à qui je dois faire payer ces humiliations ...

Rien ne sortirait de sa bouche. Pas une information sur les Vampire. Pas parce qu'elle était fidèle. Pas parce qu'elle ne voulait pas trahir. Mais parce qu'Akuma ou Sakki ne l'aurait pas permis. Et en bon pantin sans sentiment qu'elle était, elle obéissait. Comme toujours.

- Dis moi, petit homme, quel est donc ton nom ? Que je saches à qui je dois faire payer ces humiliations ...

Cette simple phrase le fit sourire. Humiliation était un mot qui coulait a sa oreille car c'était un plaisir pour lui de le faire. Il posa son arme électrique et prit un chalumeau. Il grata une allumette et l'alluma.

-C'est vraiment dommage que tu ne veuilles rien me dire tu sais... Sa ne serra que plus douleureux.

Il s'approcha doucement d'elle. Il approcha doucement son visage d'elle.

-Je m'appelle Satoru...

Et il lui brûla le ventre.

- Le principe de la torture, c'est de poser une question et de punir si le prisonnier ne répond pas, énuméra-t-elle d’une voix neutre de tous sentiments. Il ne m'a pas semblé entendre ta question. On ne t'a donc rien appris, petit d'homme ?

Elle semblait ailleurs et Satoru n'aimait pas cela. Il changea donc de tactique.

-Pourquoi leurs es-tu si fidele? Qu'est-ce qu'ils peuvent t'apporter? Tu n'es rien pour eux... Un simple déchet.

Il lui perça une fois de plus le ventre avant de jeter un regard à sa montre. L'argent contenu dans l'organisme de la jeune vampire était suffisant et avait atteint son taux maximum s'il ne voulait pas qu'elle meurt. Il prit donc une pince et lui enleva les clous.

Il voyait qu'elle souffrait et il aimait sa... Non il ne la prenait pas pour un déchet. Un jouet, oui. Un parfait petit jouet. Elle voulut arracher les chaines mais elle n'avait plus de force.

- Tu n'es pas un déchet pour moi. Juste un petit jouet, comme un chien lorsque je me serais lassé de toi, je te tuerai.

Une idée sadique lui vient à l'esprit.
Il prit un couteau et s'entailla doucement le doigt, suffisamment pour que le sang coule et le tendit vers la jeune vampire.

-C'est ça que tu veux?


Le sang tomba goutte après goutte au sol, juste devant Kana.

- Un déchet, un jouet, tout ça n'est ce pas un peu la même chose ? murmura-t-elle sans bouger, d'une voix lointaine.

C'était ce qu'elle avait toujours été après tout. Un jouet. Les gens s'amusaient toujours de sa souffrance. Ils jouaient avec elle, avec sa douleur. Ce constat ne l'étonnait même plus. La peur l'avait déserté depuis plus de 500 ans. Il faudrait plus que ce petit humain et sa menace de mort pour l'effrayer. Un arôme lui fit ouvrir les yeux et elle se redressa en tirant sur les chaînes pour s'aider, ses dernières teintèrent de nouveau mais le regard de Kana était posé sur le doigt que l'homme venait de s'ouvrir. Ses prunelles s'assombrirent, la soif lui prenant la gorge.

-C'est ça que tu veux?

Ses yeux remontèrent lentement et elle observa le visage de l'homme avant de rire doucement, alors qu'elle sentait le sang goutter.

- On dirait que tu as compris au moins une chose sur nous autres Vampires. La douleur ne t'a pas offert la réaction que tu espérais alors tu teste une autre technique ? Tu t'améliores. Sur un autre Vampire, tu aurais eu d'excellents résultats. Affaiblir et offrir un peu de sang derrière. Un autre aurait tenté de se jeter sur toi et t'aurais probablement dit tout ce que tu veux savoir contre quelques gouttes de ton sang impur.

Elle soupira doucement, bascula à nouveau sa tête contre le mur, ses yeux observant le plafond.

- Mais ça m'est égal. Je ne suis pas comme tous les autres. Je suis juste une main exécutrice. Je ne prends ni plaisir, ni joie à tuer ou à boire. Elle baissa à nouveau le visage pour le contempler avec un sourire froid, le regard vide. J'ai soif. Toi comme moi le savons. Mais tu sais que je ne dirais rien. Je ne peux rien dire parce que je n'ai rien à dire. Tu as eu le mauvais Vampire. Je ne suis qu'un pion dans le grand plan des grandes dents. Je suis le fou de l’échiquier qui avance à l'aveugle, sans but, sans foi. Alors pose tes questions, agite tes petits doigts en sang, aiguise ma soif tant que tu veux, tout ce que tu obtiendras de moi comme réaction, c'est de l'indifférence. Parce que je ne suis qu'un pion qui agit sans ressentir, je ne suis que le garde fou du roi...

Satoru ne l'écoutait que d'une oreille. Elle ne faisait que se plaindre encore et encore. Il voulait qu'elle se taise, alors il ne pensa a plus rien jusqu'a ce que sans s'en rendre compte il pointa un pieu dans l'abdomen de la vampire.

Le silence. Pour Satoru, le silence pouvait être aussi bien être une torture comme un allié. A ce moment précis c'était surtout une bénédiction.

-Qu'est-ce que tu peux parler pour un seul pion ... Ton charmant prince ne t'as pas appris à fermer ton clapet?! Mais tiens en parlant de ça, est-ce que Sakki va bien? Cela fait un moment que je ne l'ai pas aperçu...

Satoru se plongea immédiatement dans ses souvenirs. Oh comme Sakki lui manquait, ça, c'était une personne a torturée! Pas comme ses jeunes vampires ou loups garous qui hurlaient à la mort ou blablater comme celle-là ... Les temps se font dur de nos jours...

[ Et oui c'est ça la classe Imagine le jour où j'ai de l'inspi, je te ponds un roman ]

Le coup de pieu lui fit expirer l'air contenu dans ses poumons et elle inspira alors que le silence s'installait. La blessure ne se refermait pas, son sang s'écoulait doucement jusqu'au sol. Le sang plein d'argent. Ses mains serrèrent les chaînes avec peine. Elle n'avait déjà plus de force et elle ferma doucement les yeux avec un sourire faux.

-Qu'est-ce que tu peux parler pour un seul pion ... Ton charmant prince ne t'as pas appris à fermer ton clapet?! Mais tiens en parlant de ça, est-ce que Sakki va bien? Cela fait un moment que je ne l'ai pas aperçu... lui dit-il.

Elle resta immobile, les yeux clos, sentant le froid se répandre en elle. Elle ne sentait plus ses doigts, ses mains. Ses bras étaient engourdis et sans force. La douleur emprisonnait sa poitrine. Bientôt son cœur serait envahi par l'argent. Elle avait froid, la fraîcheur annonciatrice de la mort et pourtant tout son corps la brûlait, la morsure de l'argent était insoutenable. Ses jambes flanchèrent et elle ne resta debout que parce que les chaînes l'empêchaient de tomber.
Son regard sombre revint se poser sur Satoru, vide d'émotion, effrayant. Elle ouvrit la bouche comme pour lui répondre, et la referma, provocante. Le pion se tairait. Cela lui apprendrait peut-être à être logique dans ses propos à cet imbécile. Car la logique était la seule chose qui marchait avec elle. Dans un monde sans émotion, la logique était reine avec la vérité.

Satoru la regarda doucement s'effondrer. Il aurait voulu la tuer mais il avait encore besoin d'elle. Même si comme elle le disait, elle n'était qu'un pion mais un pion important auquel le prince tenait. Il le savait, tout comme il se doutait qu'il aurait bientôt une confrontation. Le prince était prévisible pour sa. Peut être la même bataille que quand il avait capturé Sakki...Quelle bataille mémorable, d sang, de la haine, de la colère. Tous les sentiments qui le nourrissaient et le rendaient plus fort.

Kana ne tenait maintenant que par les chaines attachés a ses poignets. Elle allait mourir. Devait-il faire vraiment quelque chose? S'assoir et regarder sa lente agonie? Avec le sang qu''il coule cela devrait durer une heure peut être 2... La voir soupirer, la tête basse, seule et sans défense....

Avec un soupire a fendre l'âme, Satoru se dirigea vers la table et ouvrit un tiroir sur le côté et en sortit une poche de sang et l'ouvrit avant de retourner auprès de son otage. Il lui releva violement la tête, la cognant contre le mur et plaça la poche de sang, qui se versa sur le visage de la vampire.

-Bois...

Elle ne s’intéressait pas à ce qu'il faisait. Peu lui importait puisqu'elle allait mourir. Et cette pensée, cette idée dont elle était déjà certaine ne provoquait rien chez elle. Elle avait toujours pensé que si quelque chose devait faire renaître un sentiment ou une émotion chez elle, ce serait cette idée de la mort. Mais elle s'était trompée. Cela lui était égal. Comme tout le reste.

Une main se glissa soudain sous son menton. Sa tête cogna contre le mur derrière, la douleur lui vrilla les temps et lui brouilla la vue. Quelque chose de froid atterrit sur son visage. Coula jusqu'à sa bouche. Elle reconnut le goût du sang. Elle entendit la voix de Satoru. Elle avala la première gorgée, la seconde avec plus de mal. Elle n'avait jamais pris plaisir à boire du sang humain mais il ne fallait pas exagérer tout de même. Elle se dégagea de sa prise et cracha ce qui lui restait dans la bouche. Elle se redressa, s'aidant des chaînes qui lui brûlaient les paumes des mains.

Le sang froid était infâme. Et celui-ci datait en plus. L'homme sur lequel il avait été prélevé n'était déjà pas à la base délicieux mais en plus froid et vieux, le sang avait acquis un goût de rouille assez écœurant. Pourtant il gardait ses effets. Elle sentait la mort reculer. Elle restait proche néanmoins mais pas question de boire cette chose infecte.

- Eh bien, tu sais y faire avec les femmes toi, se moqua-t-elle. un vrai gentleman...

L'idée de vivre encore un peu ne l'enchanta pas plus qu'elle ne la déçu. Rien encore une fois. Comme une coquille vide et elle soupira en se redressant complètement. La situation n'avait pas mille fins possibles. Sa mort et son évasion. Et comme le pion qu'elle était, elle n'en préféra aucune à l'autre. Elle évalua la plus probable et soupira en tentant d'essuyer le sang qui demeurait sur son visage. Nul doute qu'elle avait de grande chance de mourir.