Ma montre gousset au creux de mon gant noir, je fixais nerveusement les aiguilles, les paupières plissées. Il était midi. Constance, elle, s’activait autour de mon bureau en chêne. Enchainant les aller-retour.
Comme par habitude, mes yeux ne lâchaient pas le temps qui passe…
- Monsieur. Appela ma femme d’affaire. Tout va refroidir, faites vite ! Fit-elle en repartant dans la cuisine.
- La pendule à du retard.
Répondis-je, en posant ma montre et retirant le couvercle d’argent massif poser sur mon plateau repas ou magnifique paver de viande crue me tendait les mains. Il était midi trois, maintenant, la grande cloche de l’église n’avait pas retentie ! Je détestais quand mon clocher avait du retard ! Je dormais, mangeait, marchait à l’intérieur… je ne tolérait pas avoir mes habitudes changées.
- Mangez, vous réglerez cela plus tard ! Ronchonna Constance. Avent de retirer quelques papiers de mon bureau.
Je décidais de lui obéir…à force, j’avais appris à ne pas tenir tête à cette femme.
D’un coup , je saisis mon repas d’une main, m’appétait à me l’enfourner sauvagement dans la bouche, quand mon plus grand prédateur me donna un coup sec sur la main.
- Monsieur ! Voyons ! Utilisez vos couverts, vous n’êtes pas un sauvage !
Je reposais donc mon entrecôte dans l’assiette en fixant la vieille femme.
- Je suis un guépard. Maugréais-je.
- Pour l’instant, je ne voix qu’un simple humain dévergondé… Rétorqua ma douce assistante, avec cet air malicieux et effronté. Au fer et à mesure, je me demandais qui était le maître, ici….
Constance vit près de moi, se saisit de mon couteau et de ma fourchette et découpa ma viande. Après avoir réussie, elle approcha la fourchette de ma bouche.
- Tenez, Ouvrez grand. Me dit-elle, comme si elle s’adressait à un bébé.
Bien entendu, je lui cédais.
- Hé, bien, voilà…Vous voyez, quand vous voulez….
Si j’avais été sous ma forme animal à ce moment-là, je lui aurais sûrement mordu la main. Quoi que, peut-être pas, son ballais fait mal…et je n’aimais pas m’en prendre aux femmes !
Bon, pour me tirer de cette pénible situation, je glissais un regard à ma montre, puis à ma pendule à balancier. Midi vingt-neuf, ce petit désagrément avais duré plus de temps que je ne le pensais….
- Il faut sûrement vérifier les mécanismes…le balancier de la cloche doit être rouillé, ou bien abimé, cela ne m’étonnerait pas étant donné qu’il à un certain âge…j’irais là haut tout à l’heure.
- Mais avent, vous allez me faire le plaisir de manger ça à la manière d’un humain normal ! Tonna Constance en partant de l’autre côté du mur.
- Bien reçut ! Lui répondis-je à voix haute.
Bien entendu, je tassa le bout de chair crue dans ma bouche et quitta mon bureau avent qu’elle ne revienne… Je grimpais à l’espace dédié aux machines du clocher, mes outils accrochés à mon pantalon. Je posa mon chapeau sur un engrenage et regarda le mécanisme. De l’étage du dessous , j’entendit la voix de ma Sweet Lady.
- Hooo ! Mais quel mal élevé !
[pas encore fini]