Night's Masters
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 La visite la plus inattendue du monde..

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Elianah

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MessageSujet: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeDim 2 Sep - 1:43

J'avançais, sous forme humaine, cette fois, j'avais trouvée le temps de rentré chez moi et de me changée. Revêtue comme pas habitude de ses habits militaires, la lune était encore haute et Loan devait être rentré chez lui…enfin, je suppose, vu son sens de l'orientation…. Il était peut être à Chang aï, qui sais? Nann, quand même pas.. Tout était si tranquille, se soir, c'était incroyable. Tros tranquille, cela ne signalait rien de bon. Mais je n'avais rien à craindre. Une voiture passa sur la route vide, un 4x4 noir aux vitres teintées. Le véhicule roulait doucement. J'essayais de voir à travers la fenêtre des portes, mais rien à faire, avec cette pénombre, il était impossible de voir quoi que ce soit. Entraperçut, grâce à ma vue adaptée à la nuit, une sorte de visage qui me fixait avec attention. Je me mis à accélérer ma foulée. Mais la bagnole se mis à me suivre.

A mon plus grand soulagement, le gros bout de ferraille tourna dans une autre direction et un jeune homme ouvrit sa vitre en criant:

"-Relax, man, c'té une blague!."

Je ne pus m'empêcher de pousser un soupir soulagé. Je lui adressais un signe de tête, voyant que je pris gout à la rigolade et lui fit un bref signe de main avent qu'il ne quitte ma postée de vision.

A présent, je me retrouvais de nouveau seule. Je tournais dans une petite ruelle très sombre, continua ma route. Soudain, mon instinct me prévint que j'étais en danger!

Un espèce de déclic retenti. Je regardais en arrière, quatre hommes en tenue noir me barraient la route d'un bout à l'autre de la ruelle.

- Elle est là! Brailla l'un d'eux.

Sans attendre, je sus immédiatement de qui il s'agissait: des hommes de la fondation! Sans attendre, je "débloqua", un terme que j'utilisais pour qualifier le fait que laissait mon esprit combatif l'empoté sur ma personnalité…et Dieu savait comme je devenais dangereuse à ce moment là.

- ATTRAPEZ-LA!! Cria un autre gars. Il sorti un revolver équipé d'un silencieux. Et le pointa en ma direction. Un coup de feu retenti, mais j'eus le temps de prendre l'un des mecs qui allais me surprendre par derrière pour me servir de lui comme bouclier humain.

La balle plongea dans le corps de ma protection qui poussa un râle de douleur…Ne pouvant plus l'utiliser, je laissais tomber lamentablement au sol. Ensuite, je me retourna, grimpa sur le mur pour esquiver un cou de poing, sauta derrière mon agresseur, saisit sa tête, lui fit faire un tour complet sur elle-même. Un craquement sec se fit entendre. Et le gars tomba raid mort. D'un cou de pied, je cassais la mâchoire d'un de ses confrères qui s'évanouit. Il n'en restait plus qu'un…il semblai hésité et décontenancé devant la facilité avec laquelle j'avais éliminé ses compagnons.

J'avança vers le gars, d'un pas assuré et Legé. Je ne pris même pas la peine de rester en garde



- Alors la fondation me vois vraiment comme ça, ça me fait de la peine de voir qu'ils me prennent pour une novice…M'envoyer des petits rigolos dans votre genre? Non, j'ose même pas le croire…je refuse de croire que des type comme vous ait été admis là-bas! A vous tous réunis, vous ne vallez pas mieux que les petites frappes que j'ai démolies durant mon service militaire! Vous êtes pitoyables! Que des vulgaire petites racailles prétentieuses prêtes à tout pour avoir la gloire…tu sais quoi, je ne vais pas te tuer…tu me fais trop pitié…je ne suis pas se genre de personne qui s'en prend au plus faibles!



Je plantai mes yeux verts dans ceux du type de la fondation, il tremblait? Non! A si, il tremblait! Quel pleutre! Le gars tenait toujours sont flingue sur moi, mais il ne tirait pas…. Il tremblait trop.



- Retourne donc la d’où tu viens, ma belle. Repris-je, contrariée. Et dit à ton chef qu'il m'envoie son meilleur vampire, il saura de quoi je parle! Mais toi, que je ne te revois plus jamais! Tu m'as assez dérangé comme ça! ALLEZ!



Sur ces mots, le gars contempla ces partenaires. Devant son hésitation, je lâcha un rugissement trés sonnore indiquant ma forte contrariété. Le type tomba à terre, se releva aussi vite que possible et disparut dans la nuit.

De mon côté, je tourna la tête vers les corps, acheva le type dont j'avais brisé la mâchoire d'un coup de paume bien placé dans les côtes. Une technique que le Mossad m'avait enseignée et sûrement ma préférée. J'aimais faire du travail soigné, les bains de sang, ce n'étais pas trop mon genre…plus il y avait sang, moins le boulot était de qualité…c'était ça, mon opinion du combat.



J'entassais les corps dans une poubelle non loin d'ici et repris ma route, comme si de rien était. Un bruit retentis soudain. Un bruit mat suivi d'une épouvantable douleur dans mon épaule.

- Arrg!



Mon regard se tourna vers l'endroit ou avait retenti le coup de feu, une voiture noire déboula dans la rue, les pneus crissèrent, Une des vitres s'ouvrit et un canon de fusil en sorti.

Je me mis à courir. Se salop n'était pas venu seul. Je mis la main sur mon épaule blessée pour ne pas perdre trop de sang. Cet alors qu'un déluge de balle me cribla le corps.

Je ne pouvais pas me transformer, cela risquerait d'aggraver les choses… Je n'avais même pas tilté que j'étais à terre, une flaque de sang grandissante sur le trottoir vide. La voiture continua sa route, ils pensaient m'avoir tuée…mais, étais-je morte? Je n'en savais trop rien, mes paupières se fermèrent, sans même que je ne leurs ais données l'ordre.

Je ne savais pas si j'avais mal, ni si je mourrais, tout ce que je savais, c'étais que primo, c'étais la Fondation qui était en cause, deusio, que mes fringues étaient foutes! Et tertio, que je perdais conscience doucement mais surement. Un voile blanc dansait devant mes yeux. Je voyais la lune se reflétée dans mes plaques militaires, je les pris dans ma main avec peine et les blotties contre moi. Je revoyais mes frères! Peut être que si finalement, je devais être morte…
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Loan

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MessageSujet: Re: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeDim 2 Sep - 20:20

La nuit était douce, le ciel plutôt clair. Le vent venait de... euh... Bref. Grâce à l'aide d'Eli, j'avais pu retrouver le chemin des quartiers résidentiels, à mon plus grand bonheur. Le goût du plat réchauffé je ne sais combien de fois, ou du surgelé Picard mal décongelé à cause du micro-ondes défectueux se faisait presque sentir. Arrivé au bas du quartier, comme d'habitude, je passai à l'humain, sortait mes lunettes et les posai sur mon nez. Et enfin, réajustant mes vêtements, je tournai dans une rue qui semblait être la mienne, ou pas. Bah, je trouverai bien.

J’aperçus le panneau bleu aux lettres blanches et aux vis rouillées m'indiquant l'Impasse de l'Oubli. Bon, alors la mienne ne devait pas être très loin. Ou pas. Aaah. Mais qui m'avait donné une si mauvaise orientation? Mon père, sans doute... Enfin. Au pire, il me suffisait de trouver un abribus équipé d'un plan. Justement, je fis volte-face et sortis du champ d'éclairage du réverbère, me dirigeant vers ce qui semblait être un néon un peu défectueux correspondant à l'éclairage d'un arrêt de bus. Je passai dans un carrefour et ouïs le bruit d'un moteur surmené et de coups de freins endommageant sans doute les pneus du véhicule. Il y avait encore des tarés pour rouler de cette manière. Enfin, moi, je n'avais même pas le code de la route. A 40 ans... Bah.

Une fois le son assourdissant terminé, la voituré éloignée, le silence revint. Mais un peu différent. Un son profond, irrégulier et saccadé émanait du fond de la rue, troublant un peu tout cela. puis, une brève toux, et encore ce son. Puis, le vent me porta une odeur sans laquelle je n'aurais pas prêté attention à tout cela : le parfum d'un humain. Celui d'Elianah, plus précisément. Au sol, des traces de pneus, des cartouches, du sang pourpre. Enfin, un peu, des embruns. La panique monta d'un cran. Je retirai mes lunettes, laissant leur plein potentiel à mes yeux. Et ma crainte fut justifiée : le petit traqueur brillait au sol, empourpré lui aussi, tout comme le trottoir.


"-... Eli?"

J'accélérai le pas, craignant le pire. Dans un coin de pénombre gisait la jeune femme, les yeux entrouverts, fixant le vague, l'air presque serein. Son corps dégageait encore de la chaleur, elle semblait respirer, bien que difficilement. Instinctivement, je la pris dans le bras. Je posai mon index sur son cou, le coeur battait encore. Je donnais un léger coup sur sa joue, histoire de voir si elle n'était pas simplement dans les vapes suite aux impacts. Non, rien n'y fit, elle ne bougea pas. L'hôpital était loin, trop loin pour ma mémoire. Je ne possédais pas de téléphone, et ce serait louche d'appeler et de donner une fausse identité aux urgentistes... Je la saisis par les bras. J'allais devoir la ramener? La maison ne devait pas être loin, je reconnaissai un peu l'endroit où je me trouvai, ce devait être possible.

En effet, à la hâte, je trouvai enfin l'emplacement de ma rue et le mémorisai au mieux. L'autre semblait toujours dans les vapes, au coin de sa rue. Je la dressai tant bien que mal sur ses jambes, elle devait peser dans les 70 kilos, ce qui, même pour un Loup, n'est pas rien.


"-Mais quel sac, elle..."

La colère montait, elle aussi. Contre la fondation, et un peu contre la jeune femme. Elle aurait pu se débarrasser du traqueur, mais ça ne lui avait apparemment pas vraiment frôlé l'esprit. Passant près de la diode, je me fis une joie de l'écraser de tout mon poids. Elle émit un petit sifflement, puis plus rien. La disparition du signal ne paraîtrait pas suspecte, après tout, la fondation devait s'attendre à cela.

Arrivant enfin en face de la porte, je saisis mes clefs dans ma veste désormais tachée de sang. Mes mains tremblaient un peu, ce qui était normal, après tout. Je fis une croix sur la bonne nuit de sommeil qui aurait voulu me tendre les bras. Plus que jamais, je détestais cette fondation. Sachant d’instinct ce que j'avais à faire en présence d'un blessé, je l'installai sur le canapé. Elle avait eu beaucoup de chance (enfin, si on peut appeler ça comme ça), les balles n'avaient pas atteint d'organes vitaux, coeur, poumons et cerveau semblant tout à fait sains. Par contre, les jambes et l'abdomen, eux, ainsi qu'une épaule, y avaient eu droit. Et dans ce cas là, je devais faire quoi, moi? Il me semblait qu'extraire les balles ne soit pas une mauvaise idée, qui sait ce qu'ils avaient élaboré comme produit mortel ou autres ayant été en contact avec ces morceaux de fer... Mais vu mes qualités chirurgicales et les mauvais souvenirs de dissection ayant fini en boucherie lors de mes études me taraudèrent.

Si quelqu'un pouvait le faire, si quelqu'un était assez habile de ses mains pour m'empêcher d'aggraver les choses, c'était forcément Anne-Marie, l'ancienne domestique. Et comme elle me répétait souvent qu'en cas de coup dur, je devais l’appeler, je n'allais pas y réfléchir à deux fois.


"-Anne, c'est Loan. Oui, j'ai vu l'heure, excuse-moi. Mais... Non, ne t’énerve pas, je t'en prie. J'ai ici une amie au casier judiciaire plutôt bien rempli qui vient de se faire attaquer. et j'aurais besoin de l'aide de quelqu'un de confiance... Hm. D'accord..."

Je n'en savais trop rien pour le casier, mais elle n'avait pas une tête à aider les grand-mères à traverser la rue où à acheter des biscuits aux scouts. Et puis, je n'allais pas dire "Bonjour Anne, j'ai une amie hybride qui s'est fait rattraper et fusiller par la fondation.", je n'étais pas bête à ce point-là non plus...

Quelques minutes plus tard, la ménagère arriva, bien habillée, maquillée, comme elle l'aurai été à la messe. Je me passai de commentaire. Immédiatement, elle comprit la situation et s'attela au travail. Sa capacité d'adaptabilité m’impressionnerait toujours. Moi, avec mon âme sensible, je dus ouvrir la fenêtre pour me sentir mieux. Anne mit une heure, plus ou moins, pour terminer son travail. Un peu gêné de l'avoir fait lever à cette heure-ci pour ce travail, je lui proposai alors un peu d'argent, qu'elle refusa aussi sec. Elle accepta néanmoins la boîte de chocolats neuve qu'elle avait aperçue dans le séjour. Elle sortit rapidement, de ses petites enjambées, me saluant d'un signe de tête. Elle ne posa aucune question, n'ameuta personne, se fit la plus discrète possible. Elle était vraiment impressionnante, malgré qu'elle paraisse faible d’esprit, il n'en était rien.

Les hybrides ne semblaient pas aptes à se régénérer aussi rapidement que les Immortels, et, même si sa vie ne me semblait plus en danger du tout, j'espérai qu'on l'avait vaccinée contre tous ces sales virus, ces pathologies, etc. Ou alors... Moi, du groupe O, ne risquai pas de créer de complications à cause de celui-ci si je lui en donnais. Et je pourrais éviter des douleurs inutiles causées par des gens tout aussi inutiles. Me faire du mal pour la bonne cause, je ne l'avais fait pour la dernière fois qu'enfant. Dans la salle de bain, je me saisis du rasoir neuf que mon père m'avait légué et que je n'avais jamais utilisé. Je m'assis près du canapé, pris une grande inspiration. Je savais que ce que j'allais faire me ferait vraiment mal, mais tant pis.

Un filet pourpre glissa de mon poignet à mes doigts. De ma main droite, je maintenai la plaie ouverte pour empêcher la cicatrisation immédiate. Ma main tremblait, mais ce n'était rien comparé à ce qu'Eli venait de subir. Je me félicitai moi-même d'avoir sauvagement tué le cuir du canapé, mais ce n'était que secondaire. Plusieurs plaies et écorchures la couvraient. Quelle idiote d'avoir gesticulé après l'attaque, elle n'avait réussi qu'à aggraver l'hémorragie et à perdre beaucoup trop de sang. Enfin, maintenant qu'elle semblait moins agitée par la douleur, je tirai de nouveau le tabouret vers la fenêtre en attendant son réveil, en espérant qu'elle ne tarde pas à revenir, et surtout que la plaie qui ouvrait mon poignet n'ait pas été vaine. Quoique, comme elle s'était déjà refermée, je n'avais personnellement plus rien à craindre. Il n'es restait désormais que le sang coagulé sur mes vêtements et mon bras.

Le nez collé à la vitre, formant un petit nuage de buée à chaque expiration, je ne ressentai plus aucune fatigue. Je dus attendre plusieurs minutes avant de la voir arriver, et encore, juste un petit coup de barre. Penser à dormir dans cette situation me paraissait complètement idiot...
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Elianah

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MessageSujet: Re: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeLun 3 Sep - 21:14

J'ouvris les yeux, désorientée. Où est ce que j'étais? J'avais le tournis, envie de vomir et un mal de chien dans tout le corps...Je n'avais pas l'habitude de me sentir comme ça, mais pour rien au monde je n'aurais voulut me rappeler de cette sensation.

Je balayais l'endroit du regard. Je ne connaissais pas...ce n'était pas chez moi, tros propre...ni chez un ami. Il me fallut du temps pour me remettre de mon tournis et revenir gentiment à moi. J'essayais de me rappeler la raison pour laquelle j'étais allongée, avais des points de suture sur les bras et surtout qui était le type qui regardait par le fenêtre. Je leva les yeux, mais ma vue se brouilla. Je toussotai en jurant. Me me leva et m'assied sur le canapé abîmé par mon sang. D'ailleurs, était-ce bien mon sang? C'est alors que tout me revint en mémoire. D'un bond, je sautai hors du canapé, deux couteux dans chaque main. Je découvre que le jeune homme qui se tenait à proximité était Loan, c'est alors, que je fit mon discourt le plus enflammé:

- Heuu...

Je m'aperçus que j'avais mal, alors je retombai lourdement dans le pauvre canapé.

- Loan, mais? ..... On est où? Qu'est ce que je fais là?

Je regardai mon pantalon et mon t-shirt déchiré.

- Ils vont m'le payer, tous ces chiens!! Nan mais je vais leur écrabouiller leurs sales têtes, les dépecés et les bouffer tous crus sous les yeux de leurs femmes et leurs familles! Tu ne peux même pas imaginer ce que je vais leur…GRRRR!!

Je m'arrêtais en plein élan car mon poing mourrait d'envie de casser un mur, et comme je n'étais pas chez moi…. Je fixa le jeune homme et me senti vraiment mal à l'aise. Combien de temps j'étais restée dans les vapes? Et que c'était-il passer durant mon temps d'inconscience?

Mes yeux glissèrent sur les points de sutures, ils étaient supers bien fait! C'était limite de l'art.

- Et bien, je devais être dans un drôle d'état. Regarde moi ça, je pourrais postuler pour le rôle du prochain Frankenstein…

C'était tout moi, ça. J'étais à peine de nouveau sur pied, me voila en train de me foutre de ma propre tronche…je me félicitais pour ce comportement.

Mon regard se posa sur Loan. Je savais que c'était lui qui m'avait sauvé. Mais je ne savais pas quoi lui dire ni comment le remercier. Je devais avoir l'air vraiment idiote avec mon regard de lion battu.
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Loan

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MessageSujet: Re: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeMar 4 Sep - 11:47

Depuis le temps, je pesai déjà de tout mon poids sur le mur, profondément endormi, lunettes mal placées, cravate défaite et trace du bras ayant servi d'oreiller. Je me rendis même compte que j'avais un peu bavé, mais bon, rien de grave. Plus important, le gros lion qui ronflait derrière moi jusqu'alors se faisait plus silencieux, signe de réveil proche. Je me redressai. Elle n'avait pas dû me reconnaître, puisque j'appercevai dans la vitre l'éclat de deux lames pointées vraisemblablement vers moi. Hm. Bah, je n'avais vraiment rien à craindre de ça, et elle serait capable de m'identifier.

"-Heuu.." Fit-elle, avant de retomber gracieusement sur le pauvre canapé désormais bon à être changé. Se lever alors qu'on était entre la vie et la mort quelques heures plus tôt était une réaction improbable, mais pas venant d’elle.

"-Loan, mais? ...On est où? Qu'est-ce que je fais là?"

"-Désolé, je n'ai pas pensé à te demander ton avis quand tu étais dans le coma. Ne m'en veux pas." Répondis-je en tournant la tête vers elle. Elle semblait outrée que ses vêtements soient abîmés. Après tout, ce n'est pas comme si elle les déchirait à chaque transformation... D'ailleurs, je me demandais toujours pourquoi le phénomène des vêtements disparaissant dans la transformation ne la touchait pas. Enfin, au pire, ce n'était pas important.

"- Ils vont m'le payer, tous ces chiens!! Nan mais je vais leur écrabouiller leurs sales têtes, les dépecer et les bouffer tout crus sous les yeux de leurs femmes et leurs familles! Tu ne peux même pas imaginer ce que je vais leur…GRRRR!!"

"-Ne t'énerve pas comme ça. D'une, les points sont fragiles et je n'ai pas vraiment envie de rappeler celle suis te les a faits, et de deux, je viens de faire une nouvelle nuit blanche. Donc tu comprends... Et puis, au risque de m'attirer ta colère, tu aurais vraiment dû détruire ce traqueur."

Elle se calma enfin, poings et mâchoire serrés. Sans doute s'était-elle rendus compte que casser quelque chose ici serait plutôt mal apprécié. Pour le canapé, ce n'était pas de sa faute, bien sûr, mais que je la prenne à toucher au piano... Lui ayant parlé de ses points, ses yeux descendirent sur ses bras. Elle semblait étonnée du travail qu'avait fait Anne, alors qu'elle n'avait presque même pas demandé son reste.

"-Et bien, je devais être dans un drôle d'état. Regarde-moi ça, je pourrais postuler pour le rôle du prochain Frankenstein…"

La remarque me fit sourire. Bien que l'état dans lequel je l'avait trouvée, lui, avait eu l'effet tout à fait inverse sur ma personne...

"-Estime-toi heureuse. Quand je t'ai trouvée, tu correspondais plus a un victime du Massacre à la Tronçonneuse."

Elle me toisait, à présent. Avec des petits yeux de bébé Cocker. Quoi? Je n'allais ps la laisser mourir dans un coin de la rue, non plus... Bref. Le jour ne se montrait toujours pas. L'horloge, éclairée par la lune, indiquait trois heures.

"-Si tu comptes dormir un peu, il y a deux chambres au fond du couloir, ainsi qu'une salle de bains. Pour ce qui est de tes vêtement, je te vois mal porter les miens. Ou ceux d'Anne. Je pourrai t'en trouver des neufs demain, mais tu ferais mieux d'éviter de t'approcher de ta rue le plus possible. Ah, et autre chose, ne mets pas de sang sur le piano, s'il te plaît."

Je venais de présenter la maison et d'énoncer le règlement en deux phrases. Enfin, comme ça, c'était dit. De toutes façons, je ne comptais pas prendre une chambre cette nuit, craignant un retour de membres de la fondation. Même si je risquait de m'empaffer de nouveau, -et j'étais bien parti pour- au moins, j'aurais le sentiment d'avoir fait mon travail.

"-Et tant que j'y pense, évite le secteur de la fenêtre, on ne sait jamais... Bon, je reviens.

Je me levai tant bien que mal de mon tabouret, manquant de perdre l'équilibre. Il était peut-être temps de changer de chemise, en garder une dont la manche gauche est couverte de sang n'était peut-être pas la meilleure idée que j'aie eue. J'avais déjà confié ma veste et mon pantalon à Anne, mais la chemise était bonne à jeter. Bah. C'était peut-être rattrapable.

La laissant à tremper dans l'un des deux lavabos de la salle de bains, teintant l'eau de rouge un peu opaque mêlé au savon, je laissai mes lunettes sur le bord de l'un des meubles. Retournant dans le salon, habillé je précise (on ne sait jamais.), je repris place sur mon tabouret. Le voisins étaient habitués à me voir dormir ici, une fois de plus ne les étonnerait pas.


"-Dis moi... Tu crois qu'on aurait une chance d'arriver à bout de cette organisation en recrutant du monde? Personnellement, je ne suis pas un sportif, mais j'imagine que d'autres le sont plus que moi..."

La fatigue me faisait dire des âneries, ou je le pensais vraiment? Venir à bout de la fondation... A coup sûr, certains y laisseraient leur peau, mais tous les autres seraient désormais tranquilles... Bah. Peut-être valait-il mieux se faire oublier? c'était vraiment lourd d'avoir à se protéger et se méfier de tout le monde. Et si en plus, des immortels se joignaient à eux, alors que pouvions-nous faire? Rien, sans doute. Bah, et puis je n'étais pas vraiment d'humeur à parler de ce genre de truc, ayant déjà du mal à garder les yeux ouverts...
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Elianah

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MessageSujet: Re: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeMar 4 Sep - 20:17

Loan s'effondra lourdement sur son tabouret. Sur le coup, je me senti coupable de sa fatigue…Moi qui ne voulais déranger personne, voila que j'avais réussi à lui gâché sa nuit…. Je n'aurais jamais dû l'entrainé dans cette histoire dont la fin m'inquiétait. D'ailleurs, y'aurait-il vraiment une fin à cette histoire de dingue? La fondation m'avait rendue encore plus méfiante que jamais. Je n'arrivais pas à m'apaisée. C'est les muscles tendus sur le point de claquer et les mâchoires fermées si hermétiquement que j'en eus mal que je quittai la pièce. Quand la voie de Loan s'éleva dans la nuit froide.



"-Dis moi... Tu crois qu'on aurait une chance d'arriver à bout de cette organisation en recrutant du monde? Personnellement, je ne suis pas un sportif, mais j'imagine que d'autres le sont plus que moi..."



Il avait si fatigué et si peux sûr en disant ça de lui que cela m'en déchira le cœur. Je revins prés de lui et lui tapota affectueusement dans le dos avec toute la délicatesse dont je pouvais faire preuve…mais visiblement, cela n'était pas suffisant…..



- T'inquiète, il en à déjà qui s'en charge. Je le sais parce que j'en ais vu…. Il y a un vampire (j'eus un rictus de dégout) et une louve apparemment très sympathique. Et puis, s'il faut se battre, j'irais… la guerre, c'est à peut prés tous ce que j'ai fait dans ma vie. Alors, te fait pas de mauvais sang pour ça. Un jour où l'autre, tout cela finira, même si je ne serais peut être plus là pour voir le monde libérer de la Fondation, toi, tu pourras sûrement. Dans ce cas, je ne serais pas morte pour rien.



Un large sourire éclaira mon visage de peluche raccommodée. En fait, moi aussi j'espérais que tout ça finisse, et vite, de préférence. Même s'il fallait se joindre au vampire que j'avais rencontré, je participerais à cette bataille, j'en avais ma claque de cette fondation pourrie! Et, bien que j'essaye de garder mon calme, mon sang bouillait dans mes veines comme du magma au cœur d'un volcan. Ce foutu mercenaire vampire tout rouge allais me payer de m'avoir volé ma vie! Ho, ça, c'était sûr, je préférait même mourir en ayant conscience d'avoir essayer de le rayer de la carte!

Ma rage grandissante me donnait des crampes et Loan avait apparemment senti mon stress parce qu'il me lança un regard interrogateur.

- Bonne nuit, Lo. Et désolée de t'avoir salopé ton canap'. J't'en repayerai un, promis. Fini-je par dire avec mon expression habituelle. Je tournai les talons et sortie, laissant le garou seul. Il devait avoir VRAIMENT sommeil et moi, j'étais tout simplement déchirée par la douleur même si je le cachais. Mes habits étaient foutus, ça aussi, ils allaient me le payer! Pou ce qui était de ma fatigue habituelle, elle s'était évaporée. Désormais, seule mon idée de vengeance me hantait l'esprit. Mais aucun signe de rage ne se voyais sur mon visage pâle…j'étais redevenue la vrai Elianah…cool! Mais…pour combien de temps?
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Loan

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MessageSujet: Re: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeMar 4 Sep - 22:08

Rien à faire. Dix minute que j'essayais, mais rien. Je sentais bien la fatigue sur mes épaules, mais mon cerveau devait trouver très amusant de me garder éveillé. Adossé au quart-de-queue, j'avais la même vus quasi-fixe de cette rue vide depuis qu'Eli était partie se coucher. J'avais pris le soin de lui préciser qu'elle ferait mieux d'investir son argent dans de nouveaux vêtements plutôt que dans un canapé. Et puis, j'avais tout à fait les moyens d'en racheter un, après tout... Être adopté par une grande famillle a ses avantages, c'est certain. Et puis, étant un Loup, même à cours d'argent, je pourrais survivre sans être à la rue...

Dans la journée, il faudrait que je rapelle Anne, aussi. Elle s'était montré bien servable. Je n'avais jamais vraiment compris pourquoi elle acceptait toujours de me venir en aide. Peut-être que j'étais une sorte de petit-fils pour elle. La vue de son visage ridé par le sourire constant qu'elle affichait suffisait déjà à me faire sourire. Et tous ses commérages de ménagère tous plus inutiles les uns que les autres avaient le don de me distraire plus qu'autre chose.

Je n'avais vraiment que ça à penser dans un tel moment? Portant l'index à l'endroit où d'habitude, se trouvaient mes lunettes, par réflexe, je me levai de ma place favorite et me dirigeai d'un pas lourd vers la cuisine. Je n'arrivais pas à me calmer, j'avais peur des récidives de la Fondation. Ou même de la police. Après tout, j'avais traîné tant bien que mal un corps inanimé chez moi, et désormais je guettai à la fenêtre. Même si je n'avais pas du tout le pshysique d'un tueur, ni même la pshychologie, certains idiots seraient à même de m'en croire capable...

Du café froid datant de la veille au matin stagnait dans la cafetière, et, dans le frigo, je trouvai quelques restes. A force, j'avais pris l'habitude de manger seul, en silence, dans cet appartement quasi-vide de vie en dehors des quelques plantes et du chat de la concierge qui s'invitait parfois ici. J'y avais même pris goût. Alors, savoir quelqu'un chez soi, squattant une des chambres, me gênait au plus haut point.

Enfin, rien de grave. Je me rappelai que je ne lui avais rien proposé en nourriture ou boisson, mais conaissant un peu la personne, j'étais persuadé qu'elle me l'aurait fait savoir s'il y avait un quelconque problème.

Vraiment, inutile, cette nuit avait été décidée comme étant blanche, et je n'y remédierais pas. Retourné dans le salon, une moue voulant bien dire ce qu'elle voulait dire sur le visage, je bloquai la pédale de sourdine du piano ain qu'il ne réveille personne et parcourait doucement les touches de la main droite. Une ditraction simple et... Et, bah, non-distrayante, en fait. Enfin, surement plus que de se ronger les sangs à regarder la rue vide de monde en s'imaginant appercevoir une silouhette humaine à l'air glauque se profiler a chaque instant et remarquant alors que ce n'était un chien errant ou un sac plastique.

Vers quatre heures, alors que j'avais la tête posée sur le clavier bicolore et lustré du piano et que le sommeil daignait enfin me gagner, un coup se fit entendre à la porte. Encore un, puis un autre, comme pour me confirmer que cette nuite était BLANCHE, point. Tel un garcieux ours sortant de son sommeil, j'ouvris lentement la porte, avachi contre le mur.


"-Mrf?"

"-Monsieuuuur, c'est vrai que tu es un monstre?" Fit une petite voix innocente d'enfant. Fausse alerte. J'avais vraiment eu peur à cause de ce gosse. Je pensai vraiment que les parents devaient apprendre comment on fait pour verrouiller une porte. Puis, je remarquai la réputation que j'avais acquise auprès des gosses.

"-Exact. J'aime particulièrement martyriser les enfants, si tu veux savoir." Répondis-je d'une voix inhabituelle, particulièrement bizarre.

Le gosse déguerpit aussi vite qu'il était venu. Le lendemain, à tous les coups, les parents, outrés de ma réaction, viendraient me sermonner pour mon comportement odieux envers les plus jeunes. Bah quoi. Je fais bien ce que je veux. Je claquai la porte, eus droit à un ou deux jurons des voisins, puis m'adossai à cette dernière.

Qu'est-ce qu'on allait faire? J'étais désormais plus ou moins impliqué dans le conflit de la Fondation, et Elianah l'avait depuis toujours été. Dans ma main brillait une des balles qui avaient traversé son corps. J'avais pris soin de les ramasser en vue d'un passage de la police, ce que je redoutais le plus. le nez en l'air, je regardai une pauvre araignée tenter de construire une toile qu'Anne briserait en peu de temps. Je tremblai presque. Indigne d'un homme, tiens. Même l'autre lionne ne s'inquiétait pas autant alors que la fondation portait atteinte à sa vie depuis longtemps apparemment.

Me parlant à moi-même, de ma voix de petit garçon battu, version quarante ans, je sortais des paroles confuses, ne s'adressant qu'à moi-même. Etait-ce cette sensation que j'avais ressentie il y a six ans? Celle d'être piégé, de ne pas savoir comment agir? bah... Je comptais passer la nuit ici à y réfléchir, après tout, Elianah n'avait pas besoin de mes lamentations.
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Elianah

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MessageSujet: Re: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeMer 5 Sep - 18:05

Je rassemblais mes efforts pour garder un œil ouvert. Chaque demi-heures, alternai. C'était ridicule, mais vraiment, il fallait l'avouer, derrière mes air de Rambo, je faisais dans mon pantalon! Ce qui n'était la meilleur chose à faire comme il était troué...je rigolais de ma propre remarque. Nan je n'allais vraiment pas bien!
Soudain, je me dressais sur mon lit comme une flèche. Comme guidée par mon instinct de haine, je saisit mes armes, les glissèrent dans leurs poches de transport et les fixa à mes mollets. Il fallait que je me détende, et pour cela, je devais faire du sport. Cela tombais bien, le centre sportif le plus proche hors mit ma cave était à quelques kilomètres d'ici. J'ouvris la fenêtre, sauta, me réceptionna avec agilité et parti dans l'obscurité au pas de course...Loan allait sans doute me tuer pour m'être enfuie...mais, c'était le risque à prendre. De plus, si je pouvais croiser en chemin les petites pourritures qui se sont crues au safari, je n'en serais plus que ravie...cette foi, je doute que je laisserais le sang et les tripes dans leur carcasse...
Il commençait à neiger, mais je n'avais pas froid. Il fallait que je me décontracte ou je risquait de devenir la pire teigne du monde dans les jours a venir.
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Loan

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MessageSujet: Re: La visite la plus inattendue du monde..   La visite la plus inattendue du monde.. Icon_minitimeMer 5 Sep - 19:11

j'ouvris un oeil. Je remarquai alors que j'étais roulé en boule de vant la porte, la tête entre les genoux. La nuit était toujours là. J'avais dû m'assoupir seulement quelques minutes, ou alors 24 heures entières, ce qui me semblait plus improbable. Je tremblais toujours, comme une gamine devant une araignée. Se tranquiliser après ça me paraissait un peu difficile. Je n'en étais quand même pas à la crise d'angoisse non plus, mais restais anxieux. Je portai mon regard de petit Loup abatu vers la fenêtre grand ouverte. La première chose que je remarquai : il neigeait. La seconde? Elle était sale. Il me fallut cinq minutes pour me rendre compte que les flocons s'engouffraient à tout-va dans les cordes du quart-de-queue. hein...? Quelqu'un l'avait ouverte? Tel que je me connaissais, un peu pointilleux sur les bords, je ne pouvais pas oublier de la fermer. Elle n'était pas vandalisée. Donc...

"-Oh non..."

Outre le fait que ce qu'elle venait de faire était irréfléchi et extrèmement dangereux, je n'avais pas du tout envie de sortir par ce temps. je me saisis à la hate d'une veste sans même prendre le temps de bien la mettre, et sortis d'un pas rapide de l'immeuble. Immédiatement après être sorti de l'impasse et entré dans une ruelle sombre, j'en ressortis, sur mes quatre pattes, oreilles dressées et pelage noir. le neige recouvrirait mes traces, je ne m'en faisais pas pour ça. Maintenant que j'avais enfin trouvé quelqu'un à protéger et à reprendre en cas de mauvaise conduite, parce qu'après tout, se tirer en douce pendant que l'une des personnes qui vous a sauvé la vie dort, ce n'est pas super, je n'allais pas la laisser partir.

Des trace plutôt fraîches couvraient le sol. La dernière fois que j'avais tant couru sous une telle tempête de neige, c'était il y a bien longtemps, et j'avais été confronté alors à un apperçu, un de ces chiens de la fondation. Le courai, d'une foulée qui se foulait rapide. Le givre avait tendance à meurtrir mes pates, petit Loup de salon que j'étais. Je ne la voyais pas, des toute cette neige. J'espérais qu'elle ne s'était pas rendue là-bas...

Le silence était parfait. Le ciel uniforme continuait à cracher ses flocons, de plus en plus gros mais ne changeant pas d'effectif. Rhalala, elle n'avait même pas pris la peine de me piquer un blouson. Alors que je devais en avoir eviron deux porte-manteaux remplis. J'avais peur pour elle, vraiment. Sous ses airs de félin dominant, elle n'avait pas forcément l'air si impressionnant que ça pour un type avec un revolver entre les mains. Elle avait déjà eu de la chance que celui qui l'a bombardée ait été si mauvais tireur.

J'arrivai quelque part aux abords de la ville. Je n'avais peut-être pas suivi les bonnes empreintes, mais ici, elles étaient brouillées. Elle n'avait pas pu s'envoler... Et puis, si elle avait choisi de continuer son chemin en version lionne, je n'avais presque plus aucunechance de la rattraper. J'aurais volontiers abandonné pour reourner à mon petit train de vie habituelle, mais ça ne m'amuserait pas, tandis que là... Je trouvai, quelque part, une notion de jeu non désagréable à tout cela.

Là. A cet instant précis.

Je n'aurais pas dû me perdre dans mes pensées.

Une balle siffla a quelques millimètres de mon crâne. Je me retournai.


"-Là! Je vous l'avait dit, je n'ai pas rêvé! C'est un Hybride, je vous dit!" Hurla un homme visiblement borné.

"-Mon grand... Tu nous as presque été utile. Ce truc n'est qu'un Loup... Quoique, je dois dire que ton gène Lupin n'est pas inintéressant, Loan."

"-...? Tu... On se connaît? ce n'est pas très... Courtois, de me saluer en manquant de me tuer."

Ce type avait mon identité? Elianah avait parlé? Non, quand même pas. Mais il était plus qu'inquiétant, cet homme... Souriant, l'air plutôt jeune sans doute, et... J'eux un haut-le-coeur. Une cape longue et rouge. Il se rapprocha de moi. Non, ce n'était pas celui dont elle m'avait parlé, ce "Alucard".

"-Et si tu nous disais où est ton amie, petit Loup?"

A mon tour, je lui souris.

"-Vous ne devez pas bien me connaître."

"-Oh, c'est donc un refus? Bien."

Il indiqua à l'un des hommes qui l'accompagnaient de sortir une seringue. Il s'exécuta, et la lui donna.

"Donne-nous ton sang, et en échange, on te raye de la liste des Loups à traquer. Ca te convient?"

Je lui tendis mon bras. La seringue était vide, il n'allait rien m'injecter. De toutes façons, s'il esquissait le poindre mouvement contrariant, j'étais à même de me défendre. Il ne sembla pas vouloir que que ce soit d'autre que mon Sang. Bah. Il appela lui-même la personne sans doute chargée de répertorier des Loup et les gênes qu'ils possédaient. Simplement. Il ferma son portable. Je fus étonné, franchement, que contrairement à Eli, ils ne m'aient rien fait.

Le garnd homme observa le liquide pourpre contenu dans la seringue. Il en fit perler une goutte sur son doigt.


"-C'est bien, tu est docile. Mais maintenat que tu nous es inutile, pourquoi prendre la peine de te garder en vie? Donne-moi ton sang, que tout s'arrange."

Quoi? Que... hein? Je n'avais pas donné ce sang si précieux à un crétin de Vampire pour rien, et s'il croyait que j'allais rester aussi sage... Il se rapprocha encore de moi, plus souriant que jamais. j'avais peur. Vraiment. Mais les deux rougeauds, derrière, me menaçaient de balles sans doute de palladium. Que faire? ...

Si. L'instinct des Loups, infaillible, était le même depuis des générations. Alors pourquoi je serais incapable de survivre? Je saisis la tête du Vampire par les cheveux. Il eut l'air contrarié que je refuse de coopérer. Il eut l'air encore plus contrarié en se rendant compte qu'un poignard d'argent occupait la place de son oeil gauche. Les deux badauds, derrière, lachèrent leurs armes de stupéfaction. Pff, des amateurs. De nouveau Loup, je pris appui sur le dos deu nouveau borgne qui commençait à s'écraser, et mordis le premier chasseur à la carotide, coupant net. Enfin Pour le dernier, complêtement appeuré, je me contentai simplement de lui tirer l'une de ses propres balles dans la poitrine.

Jamais. Jamais je n'avais tué de mes propres mains. J'en tremblai. Mon bras était couvert de sang impur. Le Vampire, au soll, se lamentait en pestant contre moi. Je lui mis un pied sur la nuque. Je pouvais, d'un geste, rendre la vie d'Eli plus normale. Ca me paraissait si facile... Trop, même. Vraiment. Enfin, puisque ce n'était pas ce mythique vampire...

Clac.

Tout simplement. Le borgne gémit, trembla, puis plus rien. Je m'croulai dans cette neige. Trois personnes tuées. Par moi, le jeune homme exemplaire de mon quartier... Je resatai ici, le regard dans le vague, ne craignaint même pas une deuxième vague.

Je réalisai alors. Je portai la main à mon torse. ce n'était pas le sang de l'un de ces trois idiots qui le couvrait. C'était le mien. Je ne pouvais pas me tromper. Un goût âpre monta dans ma bouche. Je tournai éniblement la tête. L'homme à la carotide coupée, dans son agonie, avait bien décidé de m'entraîner. Dans mon épaule droite, je remarquai alors l'bjet qui m'était si familier. Mon stillet. C'était fourbe, mais bien joué. Dans quoi est-ce que je vanais de m'entraîner? Des ses dernières forces, il arracha la lame de mon dos et la planta d'un coup sec dans ma jambe droite.

Silence. Plus rien, juste mon souffle. J'avais encore dû me surestimer, et il aurait bien visé, j'en serais mort. Enfin, j'avais fait ça pour rien. Croyant avoir la capacité à protéger quelqu'un, il n'ya que moi que j'ai réussi à blesser. Je levai le visage vers le ciel, la main comprimant une de mes nombreuses plaies.


"-Haha. Quel manque de bol... Et l'autre qui n'est pas mieux placée que moi..."

La neige blanche était macculée de rouge, désormais. Mes lunettes, brisées. Je trouvais quand même la force de me lever. La douleur était vive, mais pour me consoler, je me disais que ce n'était rien comparé à des balles dans le corps. Et puis, je me régénèrerais vite.

Je revins sur mes pas. J'avais perdu sa trace à un moment précis. Si la Fondation traînait ans le coin, c'est qu'elle ne devait pas être loin...


"-Elianah! Ils sont là!! Hurlai-je d'une voix qui se voulut la plus forte possible.
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