Un nouvel hybride! [priver Creakle/Sheila]

Assis sur un banc du parc publique, le nez coller au cadrant de ma montre comme par habitude. Je restait sur mes gardes, je sentais que quelque chose allait arriver. La canne appuyée sur le bord du banc en bois peint en blanc. Même si elle ne contenait pas d'arme, la tête de guépard en argent logée a son extrémité pouvait déjà blesser un vampire. Ce qui en soit, était déjà bien.

Ma tocante tournait lentement à l'envers. Signe que j’étais détendus mais à la fois méfiant.

Une fois encore, ma femme de ménage m'avait laisser partir...c'était quand même malheureux de devoir demander l'autorisation à ses subordonné pour pouvoir profiter du plein air. N'empêche que, sans Constance, je me serait tué au moins dix fois...mais si une aurais suffit.

Je me cala au dossier du banc et fixa l'horizon. Mon regard dénudé des grosses lunettes que je mettait souvent. Il fallait avouer que mes prunelles se plaisaient assez d'être libres. D'un geste, je leva mon chapeau pour mieux apercevoir le clocher.

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Elle rentrait chez elle. Après une soirée de dure labeur. Elle avait trouvé un emploi de serveuse, à mi-temps, histoire de gagner un peu d'argent pour payer son loyer. Ce n'était pas le plus glorieux métier du monde mais après tout, cela valait mieux que de faire la chasse aux immortels. Et c'était payé. Et elle était libre. Que des avantages donc. A par la fatigue que cela amenait.

Pourtant, malgré ses muscles un peu endolori, elle n'avait pas pu s'empêcher de faire un détour par le parc. Juste pour le plaisir. Pour savourer. Elle avait collé une paire d'écouteur dans ses oreilles, et elle dansait plus qu'elle ne marchait, chantonnant parfois de sa voix mélodieuse. A cette heure avancée, il n'y avait personne, elle pouvait tout se permettre.

Ce qu'elle croyait vola en morceaux lorsqu'elle vit un homme assis sur un banc, un peu plus loin. Mais cela ne la ralentit pas le moins du monde. Peut-être pourrait-elle papoter un peu. Elle se sentait seule ses temps-ci. Et les humains étaient parfois assez amusants. Alors elle s'approcha de son pas léger, en chantonnant.

Je somnolais, les yeux mis clos en fixant la grande tour où se trouvais l'horloge. J'étais plutôt confiant sur le coup. J'entendis des bruit de pas, des pas rapides mais feutrés. Mon nez capta ensuite l'odeur d'un félin, une fille, plus précisément. Je baissa la tête et découvrit qu'une jeune femme s'approchait de mon banc en trottinant.

Je me saisit de mon chapeau et le posa sur ma tête. Je ne me sentait pas a l'aise en présence des autres hybrides et cette petite semblait en être un.

Visiblement, elle ne devait pas se douter de se que j'étais en réalité, pour être en confiance...

- Mm, bonsoir mademoiselle, vous cherchez quelque chose? Demandais-je pour briser le silence. Si elle voulais discuter, j'étais partant, sinon, je devrais bien me défendre...Je me contentais d'essayer de faire en sorte qu'elle ne vois pas ma montre...en espérant qu'elle ne subirait pas un de mes caprices temporel.

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Elle marchait toujours, trottinant, tournant parfois, selon la musique de diffusait ses écouteurs. Et elle s'approchait du banc sans crainte. Jusqu'à ce que son instinct, enfin celui de son puma, ce qui était plus ou moins la même chose, l'avertisse que l'humain n'en était pas vraiment un. Et son odorat vint compléter cette hypothèse. Ce n'était pas un humain. Il n'avait pas leur odeur. La sienne tirait vers le félin.

C'est alors qu'il l'aborda. Il la salua tranquillement avec une brève hésitation peut-être avant de lui demander si elle cherchait quelque chose. Et elle lui fit un franc sourire alors qu'elle arrivait à la hauteur du banc, avant d'ôter ses écouteur pour les glisser dans la petite poche sa jupe noire qu'elle portait ce soir là, avec le petit haut bien assorti. Elle virevolta et s'installa tranquillement sur le banc, laissant une pointe d'espace entre eux pour ne pas qu'il se sente envahi.

- Un peu de compagnie peut-être, souffla-t-elle d'une voix gaie. Me feriez-vous le plaisir de la votre ou préférez vous que je passe ma route ? Je sais que nombre de personne aime la solitude, la préfère.

Et voilà, elle était repartie, un véritable moulin à parole. Elle avait été tellement isolée qu'aujourd'hui, la moindre compagnie la rendait joyeuse et elle avait découvert qu'elle adorait parler et écouter, échanger avec les gens.

- Un peu de compagnie peut-être, Avait dit la jeune fille. Me feriez-vous le plaisir de la votre ou préférez vous
que je passe ma route ? Je sais que nombre de personne aime la solitude,
la préfère.

Sur ceux, je lui adressa un regard interrogateur, elle s'était assise là, a côté de moi sans vraiment me coller. Je trouvais cette conduite respectueuse. Bien qu'elle ait l'air d'être une jeune fille enjouée et insouciance, elle tenait quand même compte du fait que je n'était peut-être pas décidé à parler.

- Si cela peux vous faire plaisir, rester donc, après tout ce serait dommage de ne pas profiter du spectacle qu'est le temps qui passe à deux.

Sans doute devait-elle trouver mes paroles étranges...mais enfin bon, je ne trouvais pas désagréable d'être en la compagnie d'une femme. Mon sens de la galanterie refit surfasse.

- Ho! Au fait, je suis Creakle Van Zimmer, mais vous pouvez appeler Chris, si cela vous chante.

Sur ceux, je tirait l'une de ses révérence distinguée en ôtant le chapeau de ma tête.

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Elle l'écouta, patiemment, souriant à l'entente de sa réponse, ravie de trouver de la compagnie, même pour quelques minutes. La solitude l'agaçait tant. Elle avait découvert un tel plaisir à discuter, bavarder, courir, danser, chanter avec d'autres.

- Sheila Alvarez, se présenta-t-elle à son tour en hochant la tête, esquissant une vague révérence avec un sourire ravi, et ce sera un réel plaisir que de passer du temps avec vous, Chris.

Elle l'observa encore un bref instant, avant de détourner le regard pour regarder l'endroit qui les entourait, souriant toujours, savourant le calme de la nuit un bref instant avant que sa manie de parler en continue ne revienne.

Elle se présenta à son tour. Avec un grand sourire aux lèvres, elle semblait si heureuse de discuter avec moi. Il en était de même. Mais cette fillette avait tout de même quelque chose de mystérieux...mais elle devait en penser autant de moi. Je me contentait de l'écouter, mes yeux marrons poser sur ses prunelles d'ambre assez vertes. Une couleur qui s'accordait assez bien avec le roux doré de ses cheveux...franchement...je ne savait pas quel genre de félin elle pouvait être...

- Sheila Alvarez? C'est un très joli nom. Dis-je quand elle eut fini.

Une question me brûlait les lèvres. D'où est ce qu'elle pouvait bien venir? Je contentais de la fixer de mon regard profond. Je ne savais pas s'il était une bonne idée de l'interroger au sujet de la Fondation...

- Comment ce fait-il qu'une jeune comme vous se balade toute seule d'une nuit aussi sombre? Vous savez, les humains communs n'ont pas toujours l'esprit saint...

Sur ceux, je me remis a fixer ma montre. Minuit! Enfin! Le clocher emplit la ville de son chant si harmonieux.
Tellement j'aimais cette musique que je me mis, comme pousser par l'instinct a orchestrer se doux spectacle.

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Il complimenta son nom et elle en sourit davantage. C'était elle qui avait choisi ce nom, un peu au hasard, quand il lui en avait fallu. Elle ne comprenait pas trop l'utilité de ce nom derrière le prénom mais elle avait trouvé celui là et 'avait adopté, l'utilisait régulièrement. Puis la suite confirma son impression. Il parlait des humains "communs" de façon significative, parce qu'il n'y appartenait pas. Et Cela développa la curiosité, déjà grande, de Sheila. Les hybrides, elle n'en avait pas vu beaucoup. Les chercheurs avaient toujours limité les contacts entre elle et les autres.

Le clocher répandit soudain sa mélodie et elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas réalisée qu'il était si tard. A se balader, elle perdait toujours la notion de temps qui avait toujours été étonnamment abstraite pour elle. Elle vivait sa vie sans vraiment y faire attention. Elle observa Chris qui semblait passionné par la mélodie et elle rit doucement en le voyant faire.

- Vous avez l'air d'être une personne bien particulière, s'amusa-t-elle alors que la chose sonnait comme un compliment dans sa bouche.

- Vous avez l'air d'être une personne bien particulière. Dit Sheila d'un ton amusé.

Je tourna mon reagard vers elle et souris.

- Haa, le temps et moi, c'est une grande histoire d'amour, vous savez. D'ailleurs, à force de m'y intéresser, j'ai fini par oublier a quel époque j'appartiens... Parfois, cela est très.. contraignant. Surtout dans un monde comme le notre où il faut être à l'écoute de tout, savoir à quelles personnes il faut faire confiance. Tenez, regardez.

Je détachai ma tocante de mon poignet et le présenta à la jeune femme. Les aiguille de ma montre tournaient à l'envers, comme d'habitude. Mais, comme j'étais d'assez bonne humeur, la petite ne fut pas victime de l'une de ses insupportable "bond temporels" que je déclenchait par inadvertance, en général.

- Vous voyez, a force de faire un peu n'importe quoi avec le cycle naturel du temps...même les objets qui sont censés l'indiqué finissent par ne pas me supporter.

Un sourire grandit sur mes lèvres. Je ne tenait pas à troubler la jeune fille avec mes histoires de temps.

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Sheila lui sourit en retour juste avant qu'il ne se mette à parler. Et qu'elle n'aie l'impression d'avoir trouvé quelqu'un d'aussi bavard qu'elle. Elle observa sa montre avec un intérêt réel alors que la notion de temps avait toujours été très abstraite pour elle. Le temps, elle ne lui avait jamais prêté attention. Elle savait qu'il passait mais elle était totalement hors du temps. Il passait sans qu'elle n'y prête compte, sans avoir l'impression de le suivre, de le vivre. Les années en cage peut-être. Enfin maintenant, même alors qu'elle était dehors, le temps restait abstrait. Tout ce qui l'intéressait, c'était la vie, la joie, le monde.

- Ce n'est pas grave, s'amusa-t-elle finalement en relevant les yeux de la montre pour les poser sur l'homme. Il n'y a pas besoin de montre, d'horloge ou de pendule pour vivre. Le temps, ce n'est qu'une notion un peu abstraite. Faire tourner les aiguilles à l'envers ne vous empêche pas de vivre.

« - Ce n'est pas grave, Fit la petite . Il n'y a pas besoin de montre, d'horloge ou de pendule pour vivre. Le temps, ce n'est qu'une notion un peu abstraite. Faire tourner les aiguilles à l'envers ne vous empêche pas de vivre. »

Je pris un air surpris. Comment pouvait-on vivre sans se soucier du temps ? Cela me parut incroyable. Mais mon stress disparut quand je vus le sourire radieux de la jeune hybride. A vrai dire, cela promettait de nous mener à un débat très intéressant, vu que nous étions différant, a l’intérieur…elle, elle aimait la vie, la prenant tel qu’elle venait, ne semblait pas se soucier des désagréments qu’elle pouvait apporter. Quant à moi, le guépard qui passait son temps a essayé de rester dans le présent, garder son calme et se presser pour découvrir le monde avent que la mort ne vienne le prendre.

Je détournais mes yeux sombres de Sheila avent de raccrocher ma montre à mon poignet. Ma belle montre a cinq aiguilles…

La lune était haute dans le ciel et le clocher se tu. De nouveau, le silence se mit à peser sur le parc. Le vent vint balayer les feuilles qui trainaient par terre, les faisant tourbillonner dans le ciel découvert. Je les suivais du regard, mon regard à présent vide et triste. Je ne pouvais m’empêcher de penser a Elianah. Quelque chose en cette jeune fille me rappelait elle…ma grande fille, sans doute aux cieux à l’heure qu’il est…

Je pris la peluche qui trainait prés de moi et que je me refusais désormais de laisser. Sheila trouverait peut être cela étrange de voir un homme de trente ans se balader avec se genre d’objet. Mais en cas de questions, j’apporterais les réponses.

Mes yeux restaient river sur le balais des feuilles mortes tandis que mon âme se remplissait de tristesse.

- Regardez comme c’est beau… Fis-je dans un murmure. Cela me rappel…le cour du temps…oui, c’est ça, l’éternelle dance du temps.

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Il eut l'air perplexe à sa réplique et elle sourit en tournant à nouveau son regard vers le paysage. Puis il y eut un moment de silence, presque apaisant mais un peu morose et elle le laissa s'agiter près d'elle en silence, remettre sa montre, contempler l'horizon. Et elle ferma les yeux en prenant une longue inspiration. Elle était un peu fatiguée de sa journée mais pourtant contente d'avoir un peu de compagnie. Elle rouvrit les yeux après quelques minutes, en entendant sa voix masculine s'élevait de nouveau. Et elle observa les feuilles un bref instant avant de sourire et de se lever pour se mettre à danser avec le vent. Elle adorait faire cela, danser avec les feuilles, la brise en riant gaiement.

- Le temps est abstrait mais vous devriez danser avec lui de temps en temps, déclara-t-elle en s'amusant. Ainsi le beau devient gaie. Amusez vous avec lui, peut-être qu'il vous supportera de nouveau. Que vos aiguilles tourneront dans le bon sens. Le contempler ne sert à rien, dansez avec lui.

Et je la regardait danser sous les feuilles, tel un petit chaton du premier âge. Cela me fit sourire tout autant que les paroles de la jeune fille me détraquait un peut l’esprit. Je ne pouvais vivre sans avoir la conscience du temps…c’était pour moi l’équivalent d’une drogue à l’exception que celle-ci ne me fessait presque aucun mal. A vrai dire, j’avais toujours réussi à détraquer les montres, les horloges, cela n’était pas ma faute, c’était même très naturel.

Mon regard triste fixait Sheila. Elle avait l’air de drôlement s’amuser.

J’étais bien tenté de lui poser des question sur la Fondation, mais de peur de la fâcher, ou bien de lui faire du mal, je préférais garder le silence.

Je reniflais l'air. Les odeurs de verdure commençait à se lever avec la rosée du petit matin. Je sentais mes paupières se faire lourdes tandis que les souvenirs que j'avais de cet endroit maudit me parvinrent de nouveau à l'esprit. Combien de coup de fouets j'avais bien put prendre? Combien de coups, d'épreuves avais-je subit?

cette foi, la question s'arracha de ma bouche.

- Dites moi, comment avez-vous quitté la Fondation, si ce n'est pas trop indiscret?

Je savait que ma curiosité allais surement m'attirer des problèmes. Mais bon...

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Sheila cessa soudain de tourner, comme si toute sa joie retombait d'un coup, comme le vent qui s'arrêtait de souffler et le contempla un instant avec un regard incertain, avant de faire un sourire un peu triste et de se détourner pour contempler le paysage. Il avait remarqué au moins aussi vite qu'elle, qu'aucun d'eux n'était humain. Les hybrides étaient nés de la fondation de ce qu'elle savait, il était donc toujours étonnant d'en trouver un en dehors. Pourtant elle ne posait jamais cette question. Pour elle, la fondation était une autre vie. Un passé lointain qui appartenait à une autre personne. Elle finit par soupirer en revenant s'asseoir près de lui en observant le paysage.

- C'est confus vous savez. Il y avait tellement de problème ce jour là. Je crois qu'un groupe d'hybride s'est fait la malle. Ils m'ont mal attaché. J'avais envie de voir l'extérieur. Sans cette chaîne, sans les chasseurs, seule. Alors je suis simplement partie. Personne ne faisait attention à moi, lâcha-t-elle sans reprendre son souffle avant de se redresser et de sourire en le regardant de nouveau. Ce n'est que du passé.

[désolé d'avoir tardé ^^"]

Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour réaliser qu'elle avait dut avoir souffert...Mais cependant, si elle traquait les membres de sa propre race, cela était ignoble. Même si je savais qu'elle ne voulait de mal a personne, la Fondation n'était pas innocente. De quel droit se permettait-ils de dresser les jeunes hybrides a se retourner contre leur propre "espèce"?

J’eut un grognement agassé. Je n’aimais pas cette mentalité !

- Dites-moi, si cela n’est pas trop indiscret, vous étiez une chasseuse ?

Sur ceux, mon sourire se mourut dans une expression de mépris. Mais se n’était pas contre Sheila mais pour les chiens qui l’avait condamné à un tel traitement. Je m’en voulais d’avoir raviver ces souvenirs

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Il grogna, agacé et cela fit sourire Sheila, un petit sourire en coin, un peu amusé mais peut-être un peu triste aussi. La fondation n'avait jamais épargné personne, en particulier ses hybrides. Sa création qui plus est. Chris posa un nouvelle question qui lui fit hausser un sourcil avant de soupirer en regardant à nouveau le paysage.

- J'accompagnais les chasseurs, répondit-elle le regard dans le vague. Je leur servais à traquer les immortels et les hybrides en fuite. Ce n'était pas votre cas ? s'étonna-t-elle finalement.

Elle avait eu tellement peu de contact avec les autres hybrides qu'elle ignorait totalement ce qu'ils faisaient, ce à quoi ils servaient.

[désolé d'avoir tardé =/]

- J'accompagnais les chasseurs, Avait dit Sheila. Je leur servais à traquer les immortels et les hybrides en fuite. Ce n'était pas votre cas ?

Elle avait l’air étonné que je ne sois pas de son cas. D’un côté, je la comprenais…

- Non, ils ne m’ont pas fait faire une telle chose et je pense que si cela avait été le cas, je ne me serais pas laissé faire.

Sur ceux, je poussai les feuilles qui recouvraient mes chaussures avec le bout de ma canne. Je jetais de nouveau un œil à ma montre. Il était vraiment tard, Constance devait dormir… Je craignais de la déranger en rentrant. Je dormirais dehors ce soir.

Cela était quand même incroyable de voir que même avec un passé douloureux comme celui de Sheila, elle trouvait le courage de s’amuser de la vie.

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[Pardon pour le retard ><]

Il ne semblait pas savoir où poser son regard, ses yeux allant des feuilles à sa montre et elle sourit quand il revint sur elle.

- On vous attend quelque part ? Finit-elle par demander d'un ton curieux mais léger, tranquille.

Elle, personne ne l'attendait. Cela ne la dérangeait pas franchement, cela avait toujours été le cas mais parfois elle se demandait ce que cela faisait de s'inquiéter pour quelqu'un, de voir de la lumière à son retour, une bonne odeur en rentrant.

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