Raven, corbeau mutant, pour vous servir. [Fini]

C'est Encore Elianah qui m'a forcée sous peine de torture.


Non!

Nom : 151-649-DPP (Mais, bon, c'est un peu moyen comme nom d'usage. Du coup, il s'est nommé BlackHole.)

Prénom : Raven

âge : 22 ans

Espèce : ( Changeur, Dragon, Bêtes ... ) Hybride Changeur (Corbeau)

Membre de la meute ou du clan : Non.

Si oui, rang ? : (espions, combattant, Gardiens, neutre...) //




Apparence : de l'animal ( 5 lignes) : Raven, victime de manipulations génétiques, aurait pu être un hybride parfait. Il contrôle tout à fait sa transformation, contrairement à beaucoup de ses congénères... Mais celle-ci n'est pas parfaite du tout. Le corbeau qui l'habite n'est pas une petite corneille comme celle que l'on hait tant alors qu'elles ne nous ont rien fait, non. Raven est un corbeau d'au moins un deux mètres, pour une envergure à peu près équivalente, proportionnellement supérieure à celle des corbeaux simples. Ceci est aussi valable pour ses serres. Ses yeux sont dorés, presque captivants, et troués d'une pupille ronde assez petite. Mis à part cela, son plumage est tout à fait noir, sans faute nulle part, et presque luisant, bien que certains le décrivent comme "d'ébène aux reflets d'or". Bah, pour ce que ça change, après tout. N'en prenant pas soin, il lui arrive régulièrement que ses plumes soient ébouriffées, mais rien de bien méchant. Sa musculature est fine est saillante. Quelques cicatrices dûes à une petite fête à la Fondation parcourent sa peau, presque partout.




Humaine (8 lignes) : Humain, sa forme principale, Raven ne change pas de style. Les gens qui ne le connaissent pas le comparent aussi à un corbeau. Sans doute parce que sa couleur code est le noir. Long manteau jamais fermé, chapeau de travers sur ses cheveux mal coiffés, chaussures lustrées à demi couvertes par un pantalon un peu trop long, tout est noir. Oui, il aime cette couleur, elle va bien à son caractère. Même s'il fait l'effort d'y inclure du blanc. Au niveau de sa chemise ou de son écharpe, mais pas ailleurs. Si, peut-être au niveau de sa peau. Il est plutôt pâle, sans que ce soit excessif non plus. Ses cheveux reprennent son plumage, noirs et mal mis, brillants. Ils auraient tendance à onduler un peu, mais pour qu'ils se tiennent à carreau, il les couvre d'un chapeau, noir, évidemment, qu'il a tendance à rabattre en avant. Ses yeux dorés n'expriment que peu de choses, indifférence et lassitude étant sans doute leurs expressions favorites. Ils ne s'ouvrent jamais totalement, ou alors il faut que ce soit vraiment pour une bonne raison. Enfin, pas une attaque de zombies mutants non plus, hein, enfin, vous m'avez comprise. Il porte une sorte de boucle d'oreille dorée, reprenant la couleur de ses yeux. Enfin, son manteau trop long est bordé de blanc par endroits.



Caractère : (10 lignes)
Oh, pour ça, il ne faillit pas à sa réputation. Il est un corbeau, après tout, il faut bien qu'il se respecte. Il est distant, et déteste plus que tout les témoignages d'affection, même simplement d'amitié qui sont inutiles. Il fait toujours en sorte d'apparaître le moins joyeux possible, préférant se garder ça pour lui. Bizarrement, qu'on lui dise de le faire ou qu'on l'en interdise, il regarde toujours les gens droit dans les yeux, lisant presque ce qui se passe en eux. Il accorde beaucoup d'importance au regard d'un autre, et sait déterminer s'il est vrai ou pas. Cela lui confère une sorte d'empathie, bien que faible. Il aime voir les plus faibles de haut, et les intimider. Très habile de ses mains, c'est un excellent voleur capable de subtiliser même des montres ou des colliers sans se faire remarquer, en se fondant dans la foule. Ou accessoirement, des clés de cellule... Et s'il se fait remarque, il est capable de beaucoup de choses pour qu'on le laisse tranquille. Bon, face à une vieille dame, il trouvera des arguments doux et prendra son air triste de petit enfant battu. Ça, ça marche presque à tous les coups. Mais il n'est pas assez bête pour s'attaquer à un homme qui le dépasse de trois têtes et fait le triple de son poids, hein. Souvent il se cible sur les femmes coquettes, préférant jouer la carte du grand brun ténébreux afin qu'elles oublient complètement ce pourquoi elles s'étaient retournées en sursaut. Oui, il aime bien charmer, c'est une occupation comme une autre. Mais il reste un oiseau de mauvaise augure, et les commères racontent qu'il porte malheur à son entourage. Peut-être n'est-ce pas faux... Mais avec la Fondation aux trousses, on n'a pas le temps de s'occuper d'autrui. Intelligent et opportuniste, il a su se faire accepter dans la société, opposant de la résistante quand il le fallait.

Histoire : (15 lignes)

Que dire de sa vie quand on est né en captivité? "Rien, pas grand chose..." Bon, je repose la question. Que dire de sa vie quand on est né dans la Fondation? Là, les réponses varient. Mais toutes se concentrent sur un seul point : "C'est l'enfer, non?". Eh bien, dans ce cas-là, cet enfer, je l'ai vécu.

Nous sommes un mois avant ma conception. Un homme vêtu de blanc court en criant dans les couloirs après un oiseau. Un Corbeau... Un corbeau rebelle, même. Il lui hurle de redescendre, l'oiseau n’obéit pas. Il s’énerve, en fait un scandale, puis on finit pas immobiliser la bête. L'incident clos, il repart avec son oiseau dans son laboratoire pour les expérimentations habituelles. Quelques minutes passent. L'homme se lève en souriant. Il repart dans les couloirs, mais pas pour poursuivre un oiseau. Pour faire appel à ses collègues. Les gènes qu'il vient de manipuler semblent intéressants. Il pourrait réussir à créer un hybride de Corbeau, un homme capable de voler! Et s'ils arrivaient à le rendre docile, alors la Fondation pourrait attaquer au sol et des cieux. La promotion se faisait sentir. Ainsi, trois hommes se lancent dans le projet de Raven, l'Homme-Corbeau, 151-649-DPP.

Alors que l'un des hommes se lève de sa chaise, les autres tournent le visage vers lui. Il ne se retourne pas.

"-Eh bien?"
"Venez voir celui-là... Un embryon presque normal... Regardez au niveau de son dos."
"Eh bien?" Fit l'un deux en mettant ses lunettes.
"-Vous ne voyez rien? Ces petits os... Un début d'ailes. Alors que c'est un embryon viable..."
"-Tu veux dire que..."
"-Eh bien... Je vous présente Raven."

Voilà. A première vue, j'étais normal. Seuls mes gènes variaient un peu, et à cause de cela, mon ossature se développait bizarrement. Presque normale, mais avec des sortes "d'ailes" imparfaites, qui le restèrent jusqu'à mes sept ans. Car c'est à sept ans qu'on m'a lancé au combat face à d'autres bêtes. Enfin, pas directement, on m'a formé au combat, humain comme corbeau. On me montra comment ne transformer que son pied, sa main, comment faire apparaître ses ailes, etc. Avec ça, j'étais déjà capable de faire de bons dégâts chez les quelques hybrides de mon âge. L'un se retrouvait avec un bras écorché, l'autre avait eu la peur de sa vie, car jamais je n'eus le courage de tuer. Je n'en étais peut-être pas toujours capable, mais jamais n'était pas juste non plus. Fort pour l'attaque, j'étais particulièrement mauvais à l'esquive, étant donné la taille de la bête. Alors on m'apprit à maîtriser du mieux possible ma transformation.

Vingt ans passèrent à tester mes capacités et à m'apprendre l'art du combat. Pour ce qui est de voler, quand je l'ai demandé, on m'a gentiment remis à ma place avec un "Démerde-toi, crane de de piaf" des plus aimables. Enfin, ce ne fut pas la chose la plus dure de ma vie que d'apprendre à battre des ailes, hein.

La croissance de mon corbeau s'arrêta vers mes 20 ans pour atteindre son deuxième mètre. Les hommes qui m'avaient conçu avaient dû oublier le détail de la taille, mais du coup, je m'en tirais à bon compte. Mes ailes larges paraient à merveille projectiles lents et coups. On me plaça un traqueur dans le biceps du bras droit, et les hommes qui s'en étaient chargés eurent bien du mal à y parvenir. L'un d'eux finit aux urgences avec un oeil crevé et un bras cassé, limite épluché par mes soins. Quoi, on n'embête pas un corbeau. Et puis, j'avais 21 ans, je n'étais pas une fillette ou une grand-mère incapables de suivre ses propres pensées, hein... Il m'expliquèrent, comme si j'étais stupide, qu'ils avaient fait ça pour m'empêcher, ou du moins me dissuader de fuir. Ils n'avaient peut-être pas compris que j'étais prêt à m’amputer de mon bras principal si besoin en était. Qu'ils étaient bêtes. Une nuit d'Automne comme je les aime, brumeuses et pluvieuses, fraîches, nous, les dix hybrides de la cellule 24-09, nous rebellâmes. Moi, habile de mes mains plus que personne d'autre, trafiquai le système de sécurité. J'ouvris la porte, lentement. Mes yeux de nyctalope remarquèrent les capteurs au sol. Je fis signe aux autres hybrides de se méfier et de faire attention. Trop tard, peut-être.

Un coup de feu retentit. Un homme cria, enfonça un bouton à travers une vitre en verre. La garde. Je n'avais pas tenu compte de la garde...? Ou alors... Je me retournai vers mes confrères. Deux d'entre eux maîtrisaient parfaitement les huit autres. Enfin, non. Six autres. Deux bêtes éduquées s'étaient glissées parmi les dix hybrides? ...

La situation était délicate. On me menaçait d'un pistolet. Enfin, les renforts des hommes n'étaient pas encore là, quelque chose était possible.

"-Défoncez les portes!!

Bien un coup de génie. Deux des hybrides, des bêtes, se jetèrent sur une cellule et en arrachèrent la porte. Quelques pauvres bêtes endormies en sortirent. Les coups de feu partirent, touchant de temps en temps quelqu'un, pas mortellement. Une foule, petit-à-petit, a force d'ouvrir les cellules, se créa. J'étais bien fier d'en être à l'origine, mais si nous nous faisions intercepter, c'est moi qui paierais pour les autres, et... Mais. Nous ne nous ferions pas intercepter, tout simplement. Nous atteignions les fenêtres. D'ici, je pouvais fuir en emportant deux, voire trois confrères s'ils n'étaient pas trop lourds. La nuit claire me tendait les bras, avec elle la liberté, enfin. Bizarre. J'avais été élevé comme machine, voilà que je me comportai comme humain... Je me saisis du manteau et du chapeau de l'un des hommes de la Fondation à terre, mort sans doute sous les morsures des bêtes et des Dragons, et, accompagné de plusieurs hybrides changeurs, je pris la fuite.

C'était trop simple, vraiment... J'arrivai enfin hors de portée des balles perdues. Je me posai au sol, me calmais, de même que beaucoup des hybrides enfuis. Certains vinrent me remercier, d'autres plus farouches s'enfuirent en apercevant mes vêtements. Puis... Un cri retentit. Un hybride tomba au sol, un autre, puis encore un. Tous avaient la main sur la nuque. Hein? Je fis de même. Ils nous avaient pucés une seconde fois. Mais quel problème? L'arracher n'était pas bien sorcier, elle se trouvait sous la peau. Tac, et voilà que la petite horreur se trouvait par-terre. Je fis de même avec les bêtes inconscientes au sol, puis m'enfuis en courant. Je laissai apparaître ma seconde nature et pris mon envol. Ils allaient nous traquer...! J'avais cette puce dans le bras qui menaçait a tout instant d'appliquer sa "sentence"...

Les jours passèrent. J'avais élu domicile dans le toît d'une église, là où personne ne va jamais, où les corbeaux se retrouvent. Et puis, je n'avais pas d'argent, le logement m'était interdit. Je ne manquai de rien, corbeau, cela impliquait d'être charognard. Les bêtes mortes, ça me connaissait. Je volai les bijoux et les portefeuilles pour m'habiller et manger autre chose que du hérisson écrasé tous les soirs.

Voilà à quoi se résume ma vie.

Caractéristiques particulières ?
Il est nyctalope comme beaucoup d'hybride, mais aussi capable de transformer seulement une partie de son corps.

Autres ? L'image du corbeau correspond à tout sauf à la taille, faites pas attention au type devant, on va dire que c'est un nain.

J'té pas torturer! X)

Maiiis je sais :3
Même si j'ai du me taper deux prez's différentes pour UN personnage x) M'enfin ça c'est pas ta faute.

Tu devrais me remercier, monsieur poilu! Xp..

Non mais ça, je te le pardonnerai jamais x)