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 Intemporel [solo: Creakle]

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Creakle

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MessageSujet: Intemporel [solo: Creakle]   Intemporel  [solo: Creakle] Icon_minitimeMar 2 Oct - 20:26

Penché au-dessus de mon bureau, je regardais mes plans tracés à la main. Minutieusement dessinés et calculés. L’un d’eux représentait une horloge. Une horloge en bois type année trente avec un petit coup de jeune. Ce que j’aimais dessiner les cadrans, les aiguilles.

]D’ailleurs, tous cela me donna envie de regarder ma montre. Midi moins dix, précisément. Les odeurs de nourriture émanent de la cuisine remontait jusqu’en haut du cloché et embaumèrent mon bureau.

Mon vieux phonogramme passait mon air préféré. Le Canon en Ré Majeur de Pachelbel.
Constance s’activait à l’étage du dessous pendant que je me livrais à l’assemblage des pièces de ma nouvelle création. Une montre capable de résister à mes modifications involontaires du temps. Le tournevis à la main et une loupe prés des yeux, je me mettais au travail, accompagné de la musique que je fredonnais en même temps qu’elle caressait mes tympans.

Je me demandais si ma nouvelle tocante allait tenir le choc. Enfin, je l’espérais…après tout, pourquoi pas…

Léo, la peluche d’Elianah, me regardait, l’air intéressé.

Comme je suis un homme très causant, même avec les peluches, je ne pus m’empêcher d’engagé la discussion tout en continuant mon travail.

- Toi aussi tu te demandes si tu retrouveras ton ancienne vie ? Mmm, oui, je le sais, je le lit dans tes yeux…Mais ne t’en fait pas, mon grand, le destin nous réunira à nouveau…c’est obligatoire, mathématique…si tu réfléchis bien…

Je marquais une pose limite dramatique. Je fixai le doudou de mes yeux noisette.

- Je vois, tu n’as pas l’air convainque… Pourtant, c’est certains. Regarde. Si on prend en compte le fait que le monde est petit…et que j’ai environ…allez, trois pour cent de chance de retrouver Elianah, ça fait……..ça fait que je suis vraiment idiot de parler de ça ! Fi-je avec un petit rire forcé.

J’étais tellement pris dans ma conversation, que je ne notai même pas le fait que Constance nous épaillaient depuis l’embrassure de la porte. La vieille femme se glissa dans la pièce avec un large sourire, les mains prises par un plateau d’argent sur lequel était disposé un pavé de viande crue ainsi que des toasts grillés.

- Tien, vous parlez aux peluches, maintenant ?

Je levais les yeux puis acquiesça.

- Ho, pourquoi pas…vous savez, celui-là aussi a du vécu. S’il était doué de la parole, ses récits auraient tous pour vous émouvoir.

Ma femme de ménage poussa mes cartes, mes croquis et posa son plateau sur un coins de mon bureau, le moins assaillit par le désordre et la poussière.

- Dieu du ciel, Monsieur Creakle, regardez-moi ce Bazard ! Gronda-elle en mettant ses mains sur sa taille de guêpe.

- Je m’y fais.

- Hoo. !

- Ne vous en faites pas, c’est une promesse, cette foi, je nettoierais.

Mon amie me dévisagea, puis fixa mon œuvre en construction.

- Qu’est-ce que cette babiole, encore ?

Je pointa du doigt, ma nouvelle future montre.

- Ceci ? Ho ! C’est une de mes nouvelles inventions. Vous verrez, quand je me baladerais avec ça, les micros capteurs dissimulé sous la coque feront office de réglage automatique. Ainsi, je ne modifierais pas l’horaire d’origine. Expliquais-je.

Constance ne répondit rien. Elle se contenta de hocher la tête, même si elle n’avait rien compris.

- Haa, ça a l’air tout à fait…incroyable… Fit la pauvre fille. Puis, elle se leva. Je pars au marché. Soyez sage, hein.

is.

[color=cyan]- j’y veillerais.


Constance s’en alla, me laissent seul avec Léo.

Je secouai la tête. Se n’était pas le moment de broyer du noir avec le repas qui m’attendait. Je me saisis du plateau d’argent. J’y trouvais, emballés dans une serviette, des couverts soigneusement lavés et mis en évidence par mon amie… C’est fou, même lorsqu’elle n’était pas là, elle arrivais à me traiter comme un enfant…

« Mange avec tes couverts ! » Aurait été le genre de chose qu’elle aurait dites depuis longtemps si je n’avais pas été son maître. D’ailleurs, je ne me considérais absolument pas comme supérieur à cette brave dame. Mais au contraire, je me sentais bien petit. Constance, malgré son âge, n’était jamais fatiguée. Toujours de bonne humeur avec un caractère dur et plaisantin.

- Haa ha ha. Regarde ça, l’ami. Dis-je au lion en peluche tout en contemplant mon assiette.

Comme par rituel, je retirai mes gants, pris la viande crue a mains nue et la dévora. Je ne craignais qu’une chose : me faire prendre par ma femme de ménage.

J’avais soudain mal aux bras, dans les cervicales et la moelle. Comme si l’on m’avait placé des capteurs électroniques dans le corps.

En fait, je songeais à une de mes défaillances temporelles. A ce moment, je devais être entre renaissance et temps normal.

Il n’était pas rare de me voir déliré durant ces cours instants où mon corps et mon esprit se dissociaient pour aller voir ailleurs… il m’arrivait même parfois d’avoir mal, de voir des choses qui ne se produisent pas en réalité, de fortes fièvres et bien d’autres symptômes désagréables.
Ces crises de courtes durées influençaient aussi sur le temps. Je voyais mes horloges s’arrêter brusquement, puis, comme d’habitude, repartir à l’envers. Puis, s’arrêter de nouveau. Et recommencer dans leur sens normal.

Mon malaise ne dura pas plus de deux secondes, à en croire les aiguilles de la montre que j’avais inventé…elle fonctionnait ! Même si la drôle de sensation d’être tiré en arrière me parut durer des heures..

Mon « dont » changeait de figure selon mon état d’âme. L’orque je piquait une colère, Toutes les horloges s’arrêtaient jusqu’à ce que retrouve mon état normal. Quand j’étais triste, celles-ci affichaient minuit. Et enfin, quand j’était normal et en forme, elles se contentaient de tourner à l’ envers de leur sens normal quand on passait prés de moi.
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Intemporel [solo: Creakle]
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