Balade dans le marécage (Casey, Drakan, Creakle)

Sous forme humaine, les habits trempés par la boue et l'eau, je visitais ce curieux endroit en me demandant ce que je faisais là et comment j'y étais parvenu...
Je faisais des pieds et des mains pour éviter d'écraser les grenouilles qui sautaient d'entre les herbes aquatiques pour venir se placer sous mes pieds.

L'endroit étais humide, vaseux et une odeur de gaz fermenté remontait à la surface de l'eau boueuse. un marécage bien ordinaire, en soit.
Il faisait nuit, un vent frais s'était levé ainsi qu'une bruine blanchâtre recouvrait la cime des arbres, les racines dans la flotte.
J'avais réussi à échappé à la vigilance de Constance, je comptais bien en profiter... mais que va-t'elle dire quand elle verra mes habits sales?

Soudain, j'entendit un bruit, un bruissement de feuilles dans les arbustes trop maigres. On m'épiait, je le savais. A moins que je ne sois devenu complètement gaga...

- Qui est là? fis-je, incertain. Je priais pour ne pas faire la rencontre d'un homme de la fondation...

Sous ma forme de louve, je m'étais mise à courir. Je ne regardais même pas où j'allais me laissant guider par mes pattes. J'avais besoin de courir, c'était plus fort que moi. Comme un attraction. J'en avait besoin comme si ça m'étais essentiel pour survivre.

Quand je m'arrêta enfin, je découvris les marécages... Quel idée . En moins de temps qu'il me fallut, je m'étais dressée sur mes deux jambes et marchait d'un pas assurée en évitant de m'embourbée. Je ne put éviter un sursaut lorsqu'une grenouille sauta hors de la boue. Quel ironie. Une louve effrayée par une grenouille ! Navrant. En d'autres circonstances j'en aurait ris, mais une odeur me parvint. Le passage était frais. Ce n'était pas un humain, c'était autre chose. Je n'arriva pas à identifier de quoi il pouvait s'agir.
D'un pas léger et rapide, je marcha discrètement entre les arbres, restant cachée. Mes yeux de louve me permettait de très bien voir. Ce qui me donnerait un certain avantage, mais mes yeux rouges me trahissaient bien souvent.
Je pus voir enfin de qui il s'agissait. Un homme, pas très grand mais pas petit non plus, les cheveux noirs. Rien de spécial. De mémoire, je ne me souviens pas de l'avoir déjà rencontré.
En voulant m'approcher un peu plus pour mieux le voir, je fis bouger des feuilles sans m'en rendre compte, ce qui éveilla l'attention de l'homme.

- Qui est là?

Il ne semblait pas sur de lui. Avait-il peur de quoi ?
J'haussa les épaules et sortie de ma cachette, me dévoilant.

- Moi.

Réponse complètement idiote je l'accorde, mais je ne savais pas quoi dire d'autre.

L'homme enleva son chapeau. Sans doute par galanterie, ce qui m'étonna.

- Ha ! Vous avez le chic pour surprendre les gens, ma demoiselle. Qu'est ce qu'une jeune fille vient faire dans un endroit aussi épouvantable? Regardez-moi, je suis embourbé jusqu’aux genoux et se soir, si les grenouilles pouvaient porter plainte...elles m'auraient faite perdre tout mon argent!

Il sortit de la boue. Son pantalon était couvert de boue, ce qui m'amusa un peu.

- Rahh ! J’en connait une à qui je vais devoir doublé le salaire… Je pense que je vais devoir trouver une bonne excuse pour ne pas me faire assassiner par ma femme de ménage…

Il doit être riche pour parler sans cesse d'argent. Moi, je n'en ai pas vraiment et je préfère qu'il en soit ainsi.

-Je me nomme Creakle, Creakle Van Zimmer..ou, Chris, si vous préférez.

Je souris, et croisa les bras contre moi.

- Et moi Casey, Mayshi Casey.

Apprend un moment de silence, j'osa enfin poser la question qui me trottait dans la tête.

- Pardonnez mon ignorance, mais votre odeur n'est ni celle d'un loup, ni celle d'un vampire et encore moins celle d'un humain... Vous êtes quoi ?

On aurait dit une jeune fille insouciante... A mon âge ça peut paraître drôle tout de même.
Cet homme ne semblait pas menacent, mais je restais tout de même sur mes gardes, on ne sait jamais après tout. Un coup de vent vint faire voler mes cheveux. Ce que j'aimerais courir sous ma forme de louve, face au vent.

- Pardonnez mon ignorance, mais votre odeur n'est ni celle d'un loup, ni celle d'un vampire et encore moins celle d'un humain... Vous êtes quoi ?

Je puis dire que l’expression qui se peint sur mon visage fur semblable a « ._. » Elle n’était pas au courant que d’autres créatures existaient à pas les loups et les vampires ?
Elle croisait les bras, l’air un peu gêné.
De mon côté, je lui fis remarquer que sa question ne me gênait pas en lui souriant.

- Hé bien, je ne suis ce que l’on appelle un « hybride », jeune fille.

C’était drôlement idiot de dire « jeune fille », sachant qu’elle était une louve, cela ne m’étonnerait pas qu’elle soit plus âgée que moi.

- Regarde.

Je pris mon apparence de guépard pour qu’elle comprenne mieux. J’avais toujours mon chapeau et mes lunettes, cela devait faire un drôle d’effet de voir un gros chat avec se genre d’asseoir.

- Tu vois ? Je ne suis ni humain, ni animal…mais ne t'en faites pas, j’ai déjà mangé... Fis-je avec un grand sourire aux babines. Je savais que c’était moi qui devait craindre pour ma vie bien que je pouvais piqué un super sprint en cas de problème.

- Hé bien, je suis ce que l'on appelle un « hybride », jeune fille.

J'hocha la tête. J'avais déjà vaguement entendue parler de ses créatures sans pourtant ne jamais en rencontrer. Ca pourrait paraître bizarre pour une louve qui a tant d'année.

- Regarde.

Je vis ses traits d'homme disparaitre pour maisser place à ceux d'un félin. Un guépard. Joli je dois dire. C'est en quelque sorte la même métamorphose que celle de mon espèce. Sauf que nous sommes de loups.

- Tu vois ? Je ne suis ni humain, ni animal…mais ne t'en faites pas, j’ai déjà mangé...

Je sourcilla. Je n'ai pas peur de lui et cela ne m'impressionne pas vraiment. Certes il devait être drôlement rapide. C'est sans doute grâce à sa vitesse qu'il avait dû échapper au humains.
Je joua tout de même le jeu.

- Heureusement, sinon nous aurions fait une sacré course !

Je me mis à rire. Ce Creakle avait l'air gentil, mais ma méfiance était toujours là.

- Je vois que vous n’avez pas l’air de connaitre la fondation…Mais dans ce cas, je vous met en garde. Trainer la nuit est devenu risquer pour toutes entité autres que les humains normaux.

Mon sourire s'effaça. Je n'avais pas peur. J'avais vécue suffisamment d'année pour savoir me défendre et surtout vivre libre. Personne ne me l’enlèverait. Je lui lança un regard de défi.

- Voilà maintenant 150 ans que je suis là. Personne ne m'as jamais empêchée de vivre comme je le souhaitais. Au début de ma vie, j'ai vécue cachée, sans rien connaitre du monde extérieur. Je suis ce que je suis et je ne me cacherais plus. Fondation ou pas, je n'ai pas peur. Je suis prête à me battre pour ça...

Tellement concentrée dans ce que je disais, je ne remarqua même pas qu'à la place de la femme qui se tenait debout il y a à peine quelque seconde se trouvais maintenant un grande louve rousse et grise. Mes yeux rouges continuaient à fixer l'homme.

- Rien ne m'arrêtera. Je protégerais tous mes amis d'eux... Je ne ferais pas de quartier !

-rhaa, je n’en doute pas ! Mais, si j’étais toi je ferais tout de même attention.

Creakle se mit à marcher. Je ne sais pas vraiment où il allait, mais je voulais rester avec lui. Ca me faisait la conversation au moins. Je trottina à côté de lui, toujours sous ma forme de louve. C'est plus facile pour se déplacer. Enfin, c'est mon avis.

- Mmm…

Je lui lança un regard interrogateur.

- Quoi ?

Non mais, c'est vrai, c'est quoi ces petits bruitages qui ne servent à rien ?!

[b][Nan, c’est cool 8D] [/b]



- Quoi ?

La louve me suivait. Visiblement, ma compagnie l’aidait a se sentir moins seule. Il fallait dire que cette endroit donnait vraiment envie de crier, au bon d’un moment.

J’interrogeais ma montre. Même si comme chaque horloge, ma présence l’obligeait a tourner dans le sens inverse de la normale, je m’étais habitué et je pouvais lire l’heure actuelle sans difficultés. Malgré tout, j’espérais que la louve (si elle reprenais aspect humain), ne possédait pas d’objet de la sorte et ne s’aperçoive quel genre de phénomène survenait quand je me trouvais à proximité des aiguilles. Cela faisait un moment que je n’avais pas regardé son cadrant si délicat et bien formé. Quel magnifique objet, tout de même. Elle me séduisait. Comment ?! Il était déjà une heure du matin ?!
La louvette, si je puis dire, semblait énervée de m’entendre prononcer des mots sans significations.

Je me contentais de continuer ma progression au milieu de l’eau boueuse. Les yeux toujours posés sur ma montre.


- Je me disais juste qu’il était drôlement tard pour traîner ici… Mentis-je.


Je trouvais une brèche entre les fougères. Un espace en montée, recouverts de feuilles mortes suffisamment grande pour nous laisser passer tous les deux. Cette sortie que je bénie au nom de Dieu, semblait mener sur une route. L’humus qui recouvrait cette pente était humide. Mon Dieu, que je détestais ce marrai…



-Tien, tien… Fis-je.

Je le regarda avec curiosité regarder sa montre. Elle a quelque chose de spéciale cette montre ?

- Je me disais juste qu’il était drôlement tard pour traîner ici…

Oui, fiche toi de moi aussi. Je suis pas la dernière des idiotes. A moins d'être un passionné de montre ... Enfiun bref, vaut mieux laisser tomber. Après tout il fait ce qu'il veut, je ne suis pas là pour le surveiller. Il fait sa vie.
Il me mena vers un chemin qui menait à une route. Je repris ma forme humaine. Ben oui, une grande louve accompagnée d'un homme étrange c'est pas très courant et pas très normal.

-Tiens, tiens…

Je lui lança un regard navré.

- Les phrases complètes c'est un peu mieux au lieu de parler par bruitages ou par monosyllabes.

Non mais c'est agaçant tout de même à la fin.

- Je me demande si les humains trouverons cela innocent de voir un homme de mon âge sortir d’un marécage accompagner d’une jeune femme…ce ne sont pas des êtres très…sains d’esprit. Aurais-tu une idée pour nous sortir de cet endroit ?

Je mis mes neurones en routes. Déjà, je ne vois pas où est le problème. On se fiche des apparences après tout non ? Je lui lança un regard désespéré.

- Les humains des êtres très sains d'esprits ? C'est une blague j'espère. Je pourrais toujours me faire passer pour votre fille sans problème. Ou alors vous vous être coincés dans les marécages et je suis venue vous aider.

Une idée me répugna mais je l'énonça tout de même.

- Ou vous pouvez me faire passer pour un chien-loup si vous le souhaitez vraiment. Mais sachez que cette idée me répugne.